La présence illégitime des États-Unis à proximité de la région al-Tanf est une violation grossière de la souveraineté de la Syrie, a annoncé vendredi la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a commenté la présence américaine dans la région d’al-Tanf où est située une base militaire américaine se trouvant à la frontière avec la Jordanie et l’Irak.
Jeudi, un média turc s’est l’écho de l’envoi d’effectifs supplémentaires dans cette base.
Les États-Unis ont déployé 600 militaires des forces spéciales sur la base militaire américaine d’Al-Tanf, crée il y a deux ans sur la frontière entre la Syrie, l’Irak et la Jordanie dans la province de Homs, fait savoir le journal turc Yeni Akit. Selon lui, le personnel de cette base militaire a pour objectif de contrôler les postes frontaliers.
«La présence illégitime des militaires américains autour d’al-Tanf et leur blocage d’une voie de communication importante entre Damas et Bagdad représente une violation grossière de la souveraineté de la Syrie», a-t-elle déclaré.
Mi-février, le chef de la diplomatie russe a appelé Washington à fermer sa base militaire d’al-Tanf et à assurer l’accès des convois humanitaires au camp de réfugiés situé dans cette zone.
Depuis 2016, al-Tanf héberge une base américaine en Syrie, qui selon le chef de l’État-major russe, sert de centre d’entraînement pour les groupes radicaux opposés à Damas.
À 18 km au sud de la ville d’al-Tanf se trouve le camp de réfugiés d’El-Rukban. Crée en 2014, il s’est retrouvé deux ans plus tard dans la zone de 55 km autour de la base militaire aménagée par le Pentagone.
Les chefs terroristes refusent de laisser passer les camions transportant des vêtements et des produits alimentaires aux réfugiés d’el-Rukban, du fait que les camions sont envoyés par le gouvernement syrien.