Suite aux raids israéliens qui ont ciblé mardi des zones de la vallée de la Bekaa, des représentants des trois présidents de l’éxécutif et du législatif ont discuté mardi de la réponse américaine à la réponse libanaise au document américain.
Des sources bien informées ont révélé à notre chaine libanaise Al-Manar que « la réponse de l’envoyé américain Tom Barrack inclut des points qu’il n’avait pas initialement abordés lors de sa rencontre avec les trois présidents. Et certains passages de sa réponse contredisent ses déclarations ».
Les sources ont expliqué que « la question était similaire à celle posée par Barrack immédiatement après son départ de Beyrouth. Il avait évoqué la démarcation des frontières entre le Liban et la Syrie, et s’y intéressait. Cependant, depuis la Syrie, il a évoqué l’annexion du Liban au Bilad al-Sham ».
Les sources ont indiqué que « les représentants des présidents, lors de leur discussion sur la réponse de Barrack, n’avaient pas modifié ce qu’ils avaient précédemment refusé de modifier. Ils se réuniront toutefois à nouveau jeudi pour harmoniser leurs réponses, les amender ou les ramener à leur forme initiale, dans l’intérêt du Liban ».
Selon certaines sources, « la contradiction dans les déclarations de Barrack ne se limite pas à ses paroles, mais s’étend également à la nature de son discours. S’il s’est montré très reconnaissant et satisfait de la réponse libanaise et l’a déclaré explicitement depuis la tribune de la première présidence. Puis son langage a basculé dans une logique de menaces et d’intimidation ».
Les échanges autour de l’accord américain sont donc loin d’être terminés. Une question se pose à la lumière de la réponse de l’envoyé américain : Barrack tente-t-il de dresser les Libanais les uns contre les autres ? Jouait-il sur les mots pour gagner du temps et attiser la discorde entre les Libanais ? »
Quelles que soient ses intentions, certains au Liban ont toujours cru, et croient encore, que les Américains sont des menteurs et que la prudence est de mise.
Source: Al-Manar