Le Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie (FSB) a publié un communiqué le 26 septembre annonçant qu’avait été mis fin aux «activités d’espionnage du consul général du Japon à Vladivostok, Motoki Tatsunori».
Le service de renseignement a précisé que le diplomate avait été interpellé «en flagrant délit, alors qu’il recevait une rémunération pour la fourniture d’informations à diffusion restreinte».
Les informations concerneraient «la coopération de la Russie avec un pays de la région Asie-Pacifique» et «l’impact de la politique des sanctions occidentales sur la situation économique du Territoire du Primorié [région orientale de la Russie qui comporte notamment une frontière terrestre avec la Chine, la Corée du Nord et qui fait face au Japon]».
Persona non grata en Russie
«Une protestation a été adressée à la partie japonaise par voie diplomatique», précise le FSB.
«Le consul japonais à Vladivostok doit quitter la Russie dans les 48 heures», précise pour sa part le ministère russe des Affaires étrangères qui dit avoir convoqué le «ministre conseiller de l’ambassade du Japon à Moscou» pour évoquer l’affaire.
Les relations entre le Japon et la Russie à la suite de l’opération militaire en Ukraine. Tokyo a suivi les Occidentaux dans leur politique de sanctions contre la Russie.
Moscou s’est ensuite retiré au mois de mars du dialogue avec Tokyo sur l’établissement d’activités économiques conjointes dans les îles Kouriles.
En avril, le Japon a, pour la première fois depuis 2003, estimé que ces îles, situées au nord de l’archipel, étaient «occupées illégalement» par Moscou.
Ce différend territorial empêche la signature d’un traité de paix entre les deux pays depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Source: Avec RT