Les souffrances physiques et morales ont transformé la petite fille yéménite Bouthayna en une icône pour le Yémen meurtri par près de trois années de guerre, sans toutefois capituler.
Elle venait de perdre tous les membres de sa famille dans le massacre causé par le bombardement de la coalition arabe menée par l’Arabie saoudite contre ce pays pauvre depuis près de trois années. Ce bombardement avait détruit le 25 août dernier le bâtiment où sa famille, les Al-Remy, vivaient, non loin de la montagne Attane, au sud de Sanaa.
Son père, sa mère, ses quatre sœurs et son oncle avaient tous péri parmi les 17 civils recensés dans ce massacre, dont huit membres de sa famille. 8 enfants figuraient parmi les victimes.
Le correspondant d’al-Manar s’est rendu à l’hôpital où elle a été hospitalisée.
Les yeux gonflés, à tel point qu’il lui était impossible de voir, elle a essayé d’un geste de la main d’ouvrir son œil. Son geste a inspiré une campagne sur les réseaux sociaux, où des adultes, des jeunes et des enfants ont mimé son geste.
Bouthayna#l’œil#de l’humanité a été l’un des hachtags le plus populaire.
Comme explication à ce massacre de plus commis par la coalition arabe, les Saoudiens l’on qualifié « d’évènement collatéral » , arguant qu’il est dû à une erreur technique.
Selon des chiffres rendus publics par l’Organisation mondiale pour la Santé, le nombre des tués entre Mars 2015 et Novembre 2016 est de l’ordre de 7500, dont la majeure partie sont des civils. Le nombre des blessés étant de 38.000.
Selon Human Rights watch, durant la même date, 4125 civils figurent parmi les tués, qui ont dans leur majeure parti péri dans les frappes aériennes de la Coalition arabe menée par l’Arabie saoudiet et soutenue par les Etats-Unis et l’Occident en général.
Source: Divers