Quelques heures a peine après avoir déclaré que l’Egypte était disposée à dépêcher au Yémen 40 mille de ses militaires, le porte-parole de la coalition arabe menée par l’Arabie saoudite contre ce pays a du rectifier ses déclarations.
« Ce que l’Égypte a suggéré d’envoyer figurait dans le cadre d’une force arabe commune qui a été discuté au sein de la Ligue arabe, sans aucun lien avec le Yémen », a dit le général Ahmad al-Assiri.
Les propos précédents d’Assiri avaient soulevé un tollé dans les médias égyptiens, indique la télévision libanaise al-Mayadeen TV.
Citant une source locale, certains ont assuré que le Caire n’a pas du tout évoqué l’envoi de forces terrestres égyptiennes au Yémen.
« Ce qui a été diffusé par la voix du général Al-Assiri sur l’envoi de troupes égyptiennes au Yémen n’a pas du tout eu lieu », a taclé cette source, sous le couvert de l’anonymat.
Elle a ajouté qu’une telle décision en dehors des frontières égyptiennes passait nécessairement par le Conseil supérieur des forces armées égyptiennes qui a seulement donné son consentement pour une participation au sein d’une force aérienne et maritime et non pas terrestre.
« La déclaration d’Assiri intervient dans le cadre du règlement des différends entre les deux pays et qui se sont accumulés ces derniers temps », a poursuivi cette source, citant les divergences autour des deux iles de Tirane et Sanafir et autour du rôle de l’Islam politique dans la région.