Le bureau des Relations médiatiques du Hezbollah a nié en bloc « la version fabriquée » par le quotidien américain Wall Street Journal sur la mort de son commandant jihadique Fouad Choukor.
« Cette version est bourrée de mensonges », a fait savoir ce bureau dans un communiqué diffusé ce dimanche 18 aout.
Et d’ajouter : « aucun des trois correspondants du journal qui ont signé de leur nom l’article en question n’a jamais rencontré un responsable du Hezbollah », a assuré le texte.
« Cette version mensongère et la source sur laquelle elles se sont basées sont le fruit de l’imagination de ses auteurs. Elle n’a pour objectif que de diffuser et de faire la propagande de l’ennemi sioniste », a conclu le texte des Relations médiatiques du Hezbollah.
Le WSJ a écrit dans un article publié le 18 aout et signé par Sune Engel Rasmussen, Adam Chamseddine et Carrie Keller-Lynn, que le commandant martyr a été tué après qu’Israël a infiltré le réseau téléphonique interne du Hezbollah.
Il raconte citant « un responsable du Hezbollah » qu’il a passé son dernier jour dans son bureau situé au 2eme étage du bâtiment dans lequel il vivait et qu’il a reçu un appel téléphonique lui demandant de se rendre dans son appartement, avant que les bombes ne s’abattent sur lui ».
Toujours à la foi de cette présumée source du Hezbollah, cet appel téléphonique qui lui a demandé de se rendre dans son appartement pour faciliter l’attaque est parvenue d’une personne qui a infiltré le réseau de téléphonie interne du Hezbollah qui continue son enquête avec l’Iran dans cet échec des renseignements avec la conviction qu’Israël a utilisé une technologie plus sophistiquée de pénétration ».
Le commandant jihadique du Hezbollah a été tué le 30 juillet dans un raid aérien israélien sur un bâtiment dans la banlieue-sud de Beyrouth, avec pour prétexte de venger la mort de 12 syriens dans un missile d’interception israélien qui s’est écrasé le Golan syrien occupé, après avoir accusé un tir de la Résistance islamique.
Source: Médias