Le porte-parole du Département d’État sous la présidence de Joe Biden, Matthew Miller, a admis « Israël a commis, sans l’ombre d’un doute, des crimes de guerre dans la bande de Gaza », malgré les démentis qu’il avait exprimés lors des conférences de presse qu’il a tenues pendant son mandat.
Dans une déclaration à la chaine de télévision Sky News, Miller a expliqué qu’il était incapable d’exprimer son opinion personnelle dans le cadre de ses fonctions officielles : « Lorsque vous êtes sur tribune, vous n’exprimez pas votre opinion personnelle, vous exprimez les conclusions du gouvernement des États-Unis ».
Les déclarations de Miller interviennent dans un contexte de critiques internationales croissantes concernant la conduite de l’armée d’occupation israélienne qui mène, depuis octobre 2023, une guerre génocidaire contre Gaza. Cette guerre a couté la vie à plus de 54000 Palestiniens, dont une majorité d’enfants et des femmes, en plus de la destruction massive des infrastructures dans cette enclave assiégée par ‘Israël’.
Des organisations internationales de défense des droits de l’Homme, dont Human Rights Watch et Amnesty International, ont appelé à des enquêtes indépendantes sur d’éventuelles violations israéliennes susceptibles de constituer des crimes de guerre, notamment au vu des attaques contre des écoles, des hôpitaux et des camps de personnes déplacées.
Le gouvernement israélien persiste dans sa fausse allégation selon laquelle il cible les « éléments du Hamas », tandis que les États-Unis continuent de soutenir militairement et politiquement ‘Israël’ en dépit des appels croissants du Congrès et de l’opinion publique américaine à reconsidérer ce soutien.