Des sources proches de la résistance palestinienne ont déclaré à la chaine satellitaire libanaise Al-Mayadeen que « les constantes de la résistance dans les négociations incluent l’aide au peuple palestinien dans la bande de Gaza, y compris les abris et la reconstruction, au cours de la première phase ».
Selon les sources, « les constantes de la première phase incluent également la reconstruction avec la réhabilitation urgente des hôpitaux, des boulangeries et des installations publiques, le retrait des forces d’occupation et le retour des déplacés vers Gaza et les régions du nord, sans restrictions ni conditions ».
« Concernant la deuxième étape, les constantes incluent la négociation avec les prisonniers, pour en arriver à un cessez-le-feu global », soulignant que « sans cela la résistance ne peut pas conclure d’accord », ont poursuivi les sources.
Les sources ont souligné que « ces positions fermes ont été clairement communiquées par le Hamas, en son nom et au nom des factions de la résistance palestinienne », notant que « la direction du Hamas a souligné que son message s’adresse à tout le monde, avant de conclure un quelconque accord ».
Selon des sources dirigeantes, la direction du Hamas a affirmé « qu’il n’y aura pas de négociations sous le plafond de la famine, à moins que les conditions de vie des gens ne s’améliorent ».
Les sources ont souligné « qu’ il n’est pas nécessaire de poursuivre les négociations si les besoins alimentaires de la population de Gaza, et du nord en particulier, ne sont pas satisfaits », ajoutant que « répondre aux besoins alimentaires de la population reste une priorité pour le Hamas et la résistance. »
Aucune avancée sur les questions difficiles
Les sources ont expliqué « qu’il n’y a eu aucune avancée sur les questions difficiles lors des réunions des délégations égyptienne, qatarie et israélienne, qui ont eu lieu à Doha il y a deux jours », notant que « les questions difficiles sont les constantes du Hamas et des factions de la résistance qui sont le cessez-le-feu, le retrait complet et le retour des personnes déplacées ».
Elles ont souligné que « la partie israélienne n’était pas concernée dans les discussions de Doha, si ce n’est par la question des prisonniers détenus par la résistance à Gaza », ajoutant que « les Israéliens n’ont fait part d’aucune flexibilité sur les trois questions principales ».
Les sources ont expliqué que « le Hamas est désormais convaincu qu’Israël s’efforce de gagner du temps et de donner la priorité à la survie de la coalition gouvernementale, au détriment de la conclusion d’un accord avec le mouvement et la résistance », ajoutant que « l’Egypte et le Qatar déploient des efforts considérables afin de rapprocher les points de vue divergents des deux parties sur les trois questions centrales ».
Il convient de noter que Reuters a rapporté il y a quelques jours, citant des responsables palestiniens proches des négociations, que « le Hamas n’a pas changé sa position dans les derniers efforts visant à parvenir à un accord, et exige toujours le retrait israélien ».
Cela survient alors que l’occupation israélienne poursuit ses massacres sauvages dans la bande de Gaza, le dernier en date étant le massacre qui a visé ce matin des civils dans la rue Al-Rashid, qui attendaient depuis des semaines l’arrivée de camions d’aide humanitaire dans le sud-ouest de Gaza qui a coûté la vie à plus d’une centaine de martyrs, et provoqué prés d’un millier de blessés.
Dans ce contexte, le président américain Joe Biden a commenté le massacre, affirmant qu’il compliquerait les négociations visant à un cessez-le-feu entre « Israël » et le Hamas.
Source: Médias