Le ministère syrien des Affaires étrangères a révélé que la valeur totale des pertes directes et indirectes du secteur pétrolier syrien s’élève à 111,9 milliards de dollars, en raison des pratiques des forces américaines présentes illégalement sur certaines parties des terres syriennes, et de celles des entités terroristes affiliées avec elles. »
Dans un communiqué publié sur son site Internet, condamnant le pillage systématique du pétrole, du blé et d’autres ressources de base et de la richesse nationale du peuple syrien, le ministère indique que la valeur des pertes directes causées par l’occupation américaine et des milices et entités terroristes qui leur sont affiliées s’élève à 25,9 milliards de dollars.
Ce chiffre inclut selon lui « 19,8 milliards de dollars en volume de pertes pétrolières et gazières volées », auxquelles s’ajoutent « les pertes de vandalisme et le vol d’installations s’élevant à 3,2 milliards de dollars, et les dommages résultant du bombardement par la coalition internationale illégale d’installations pétrolières et gazières d’un montant de 2,9 milliards de dollars ».
Et le ministère de poursuivre que « les pertes indirectes dépassent 86 milliards de dollars, ce qui représente la valeur des pertes de production (pétrole brut, gaz naturel, gaz domestique, dérivés du pétrole et ressources minérales), en raison d’une production inférieure aux taux prévus dans des conditions de travail normales.
Dans son texte, le ministère des Affaires étrangères révélé avoir demandé aux Nations Unies, une fois de plus, d’œuvrer pour mettre fin à la présence illégale des forces américaines et à restituer à l’État syrien les champs de pétrole et de gaz occupés par ces forces.
Le ministère a précisé qu’il « a envoyé par l’intermédiaire de sa délégation permanente à New York deux lettres au Secrétaire général des Nations Unies et au Président du Conseil de sécurité, dans lesquelles il se plaignait des pratiques agressives et des violations flagrantes des principes du droit international et des dispositions de la Charte des Nations Unies commises par les États-Unis. »
Sachant que les États-Unis et leurs forces militaires sont illégalement présents dans certaines parties du nord-est syrien, aux côtés des milices kurdes des Forces démocratiques syriennes (FDS) et dans la région d’Al-Tanf au sud-est du pays ou des milices sont formées par les Etats-Unis.
« Les violations et les mesures illégales limitent l’efficacité de tout effort visant à améliorer les conditions humanitaires et de vie, et ont des effets catastrophiques sur la vie quotidienne des Syriens et les empêchent d’obtenir les services de base, le carburant, le gaz domestique et l’électricité, surtout pendant l’hiver et les conditions de froid extrême », insiste le communiqué du ministère syrien qui a tenu a rappeler aussi que « la rapporteuse spéciale des Nations Unies Helena Douhan, a déclaré à la fin de sa visite en Syrie le mois dernier que les mesures coercitives imposées à la Syrie s’apparentent à des crimes de guerre, car elles augmentent les souffrances du peuple syrien, et empêchent tout effort destiné à remédier au plus vite à la situation et à la reconstruction, soulignant qu’elles doivent être levés immédiatement.
Et le ministère de s’interroger : « Qu’en est-il alors lorsque ces mesures s’accompagnent du pillage systématique des richesses syriennes par les forces d’occupation américaines ? »
La Syrie renouvelle régulièrement ses appels aux Nations Unies pour prendre des mesures urgentes pour mettre fin aux violations du droit international et des dispositions de la Charte commises par les États-Unis d’Amérique et leurs alliés.
Elle réclame aussi des indemnisations, insiste pour mettre fin à la présence illégale de forces armées, et pour restituer les gisements de pétrole et de gaz occupés par ces forces et de lever immédiatement et sans condition les mesures coercitives illégales.
Source: Médias