Les pays occidentaux mènent à titre privé des discussions pour déterminer les conditions d’un éventuel accord de paix entre la Russie et l’Ukraine, rapporte le Wall Street Journal.
Pour sa part, le New York Times affirme que l’Inde envisage de jouer un rôle de médiateur dans ce conflit.
Le Wall Street Journal affirme que des négociations officieuses se déroulent dans les États occidentaux quant au règlement de la crise ukrainienne.
« Alors que les diplomates disent qu’il y a des échanges privés entre les capitales occidentales sur les modalités éventuelles de paix, publiquement, presque tous les dirigeants et les hauts fonctionnaires ont évité les remarques qui pourraient gêner l’Ukraine aux entournures », relate l’article, cité par Sputnik.
Dans les capitales européennes, « une certaine nervosité est également observée à l’égard de tout ce qui ressemble à une diplomatie en freelance avec la Russie », rapporte le Wall Street Journal.
D’après les hauts fonctionnaires cités par le quotidien, un désaccord pourrait survenir entre les gouvernements occidentaux au sujet de l’Ukraine, mais pour le moment ils mettent ces questions de côté.
En outre, Washington et ses alliés considèrent qu’il y a peu de chances de voir une fin négociée au conflit en Ukraine dans un avenir proche, selon les différents diplomates occidentaux auxquels se réfère le journal.
L’Inde, un médiateur ?
D’après les informations du New York Times, l’Inde envisage de devenir un médiateur dans la crise ukrainienne.
« Des responsables du gouvernement indien ont déjà débattu du rôle que l’Inde pourrait jouer dans les efforts de rétablissement de la paix le moment venu », écrit le journal.
Plus tôt cette année, affirment deux responsables indiens, le Président français Emmanuel Macron avait lancé l’idée de mener des pourparlers de paix avec le dirigeant indien, Narendra Modi.
L’initiative ne s’est jamais concrétisée. Pourtant, elle a montré que l’Inde, qui entretient de bonnes relations avec la Russie comme avec l’Occident, « est de plus en plus considérée comme un pacificateur potentiel », indique le New York Times.