« Les forces internationales de maintien de la paix, y compris les troupes américaines, quitteront l’île de Tiran », un des îlots stratégiques situés en mer Rouge, entre l’Égypte, la Palestine occupée et l’Arabie saoudite, a annoncé la Maison Blanche dans un communiqué.
« Les forces internationales de maintien de la paix, y compris les troupes américaines, quitteront l’île de Tiran », a confirmé devant la presse le président américain Joe Biden en visite en Arabie saoudite, à Jeddah. Sous souveraineté égyptienne depuis 1950, occupés en 1956 par l’entité sioniste au terme de la guerre éclair du canal de Suez, Tiran et Sanafir sont au cœur des guerres israélo-arabes.
Tiran, 61,5 km2, est une île à six kilomètres à l’est de la péninsule égyptienne du Sinaï, à l’entrée du golfe d’Aqaba, qui conduit à la Jordanie et l’entité sioniste. Sanafir, 33 km2, est elle à 2,5 kilomètres plus à l’est. L’accord de paix de Camp David signé en 1979 entre l’entité sioniste et l’Égypte a permis à l’Égypte de récupérer ces territoires. Mais Le Caire s’est engagé à une démilitarisation du Sinaï et à ne pas poster de troupes sur ces deux îlots. Seule la force multinationale d’observateurs est autorisée dans la zone.
Entre 2016 et 2017, une série de jugements contradictoires a été prononcée par la justice égyptienne, avant que la Cour suprême constitutionnelle ne tranche en faveur d’une rétrocession pure et simple à l’Arabie saoudite. Certains observateurs voient dans cette étape un premier pas vers la normalisation des relations entre la grande monarchie du Golfe et l’entité sioniste.
Source: Agences