Sept ans de massacres et de tueries contre les Yéménites n’ont pas incité les institutions internationales à se démarquer du « terrorisme et de la criminalité » menés par Riyad et Abu Dhabi, en tant que deux forces d’occupation au Yémen.
Les barils de pétrole du Golfe et l’argent des transactions d’armes mortelles sont ceux qui comptent pour les USA et les Européens et non pas la vie des dizaines de milliers de civils.
L’ONU condamne la victime et se tient aux côtés du boucher. Elle voit la réaction yéménite à Abu Dhabi, et reste aveugle devant les bombardements de la coalition saoudo-émiratie visant la population yéménite.
Le Yémen a subi des massacres odieux ces derniers jours, la coalition a férocement bombardé les quartiers résidentiels et les infrastructures civiles de la capitale Sanaa, la prison centrale à Saada et le bâtiment de télécommunication à Hodeïda.
Plus d’une centaine de personnes ont été tuées et blessées. Les images d’enfants ensevelis sous les décombres ont été censurées par les médias saoudiens et occidentaux.
Les Etats Unis, l’UE, la Ligue arabe et l’Onu qui ont fermement condamné l’opération yéménite contre les Emirats, sont restés quasi-muets devant ces tueries.
Rappelons que les forces de Sanaa avaient riposté, le lundi 17 janvier, aux agressions émiraties, en ciblant des installations vitales à Abu Dhabi et Dubaï.