Le Premier ministre israélien Naftali Bennett a déclaré, dimanche 20 juin, que l’élection d’Ebrahim Raïssi « est un signal pour que les puissances se réveillent, un signal de dernière minute peut-être avant de revenir sur l’accord sur le nucléaire ».
Un signal « pour leur permettre de comprendre avec qui elles font affaire et quel type de régime elles vont choisir de renforcer », a-t-il déclaré.
Qualifiant M. Raïssi de « président le plus extrémiste » élu en Iran depuis la révolution de 1979, le ministère israélien des Affaires Etrangères avait prétendu samedi soir que sa victoire « devrait susciter une grave inquiétude » dans le monde.
« Nous devons nous préparer rapidement à un retour à l’accord sur le nucléaire iranien », avait affirmé plus tôt cette semaine le nouveau ministre des Affaires Etrangeres, Yaïr Lapid, ajoutant toutefois « qu’Israël fera tout en son pouvoir pour empêcher l’Iran d’obtenir la bombe nucléaire ».
L’élection d’Ebrahim Raïssi coïncide par ailleurs avec une visite du chef de l’armée d’occupation israélienne Aviv Kohavi aux États-Unis afin notamment de discuter du dossier iranien, mais aussi du Hezbollah libanais et du Hamas palestinien.
Source: Avec AFP