La vague de déjumelages entre villes françaises et israéliennes suscite la polémique parmi les pro-israéliens. Après Strasbourg et Montpellier, le maire écologiste de Bordeaux Pierre Hurmic a écrit, le 26 juin 2025, à son homologue d’Ashdod, au sud de Tel-Aviv, pour l’informer de sa volonté de suspendre « toute activité de coopération » dans l’attente d’un « cessez-le-feu durable » et d’un « processus de paix » à Gaza.
Dans ce courrier, le maire déplore, comme beaucoup, que « la réaction israélienne dans la bande de Gaza engendre tant de souffrances inadmissibles touchant les populations civiles palestiniennes ».
Plus de 56.000 Palestiniens dont une majorité de femmes et d’enfants sont tombés en martyre depuis le début de la guerre génocidaire israélienne contre Gaza, le 7 octobre 2023.
La décision de la ville de Bordeaux de suspendre « toute activité de coopération avec la ville israélienne d’Ashdod » a fait polémique le lundi 30 juin, les pro-israéliens accusant le maire écologiste d’agir en vue des prochaines élections municipales.
La semaine dernière, la ville de Strasbourg a adopté un « jumelage avec le camp de réfugiés palestinien d’Aïda » (Cisjordanie occupée) en suspendant celui qu’elle a avec « la ville israélienne de Ramat Gan ».