Un soldat israélien appartenant à l’unité des gardes-frontières a cassé le crâne d’une jeune palestinienne lors de perquisition de sa maison dans le quartier Issawiyat, à Jérusalem al-Quds occupée. Et la police de l’occupation israélienne refuse de reconnaitre les faits.
Selon le journal israélien Haaretz, l’attaque a eu lieu il y a un mois et demi, lorsque les soldats de l’occupation ont lancé un assaut contre la maison de Rina Derbass (36 ans) pour capturer son fils âgé de 14 ans. Elle voulait le sauver des mains des soldats lorsque l’un d’entre eux l’a frappée avec la crosse de son fusil. A l’hôpital les examens ont diagnostiqué des fractures dans le crâne et le nez.
Or, le pire, suivant la version du Haaretz, a été lorsque son mari a porté plainte devant le bureau d’enquête de la police israélienne. Les enquêteurs israéliens se sont alors employés à la persuader qu’elle a été blessée par un caillou lancé par un Palestinien qui se trouvait sur place. Dans d’autres fois, ils ont essayé de lui faire dire que le soldat l’a blessée par inadvertance, en voulant écarter le présumé caillou.
« L’enquêteur m’a coupé la parole et m’a empêché de lui raconter ce qui s’était passé. Il m’a interrogé sur le soldat, et m’a demandé de dessiner le fusil. Comment aurai-je pu , je n’y comprends rien. Il voulait m’introduire les mots dans la bouche, que j’a été touchée avec un caillou. Il a même essayé de me convaincre que j’ai reçu un coup du soldat par inadvertance lorsqu’il a dressé l’arme en face de moi pour repousser un caillou jeté contre moi. Je lui ai dit qu’il n’y avait pas lanceurs de pierre », a-t-elle expliqué pour le Haaretz.
Un mois et demi après cet incident, la police israélienne est toujours à la recherche de preuves sous prétexte que la plainte n’est pas juste.