L’ancien commandant de la force aérienne du régime israélien a estimé qu’une nouvelle guerre avec le Hezbollah impliquerait également la Syrie et la Russie.
« Lors de la prochaine guerre contre le Hezbollah, la Syrie sera son partenaire, ce qui poussera l’Ours russe à intervenir dans la guerre pour l’empêcher de se prolonger », a déclaré l’ancien commandant de l’armée de l’air d’Israël, le général Amir Eshel, dans un discours prononcé lors de la Conférence de Herzliya.
Il ajouté que Moscou interviendrait dans cette guerre, car les intérêts de la Russie en Syrie pourraient être affectés par la participation de Damas à cette guerre.
Le général Giora Eiland, ancien président du Conseil de sécurité nationale israélien, a déclaré qu’en cas de nouvelle guerre, il serait dans l’intérêt de Tel-Aviv de dire que sa guerre est avec le Liban et non pas avec le Hezbollah. Il réunirait ainsi toutes les parties internationales et locales, y compris l’Arabie saoudite et les États du golfe Persique, pour mettre fin à la guerre dans les moindres délais avec des pertes minimales, a-t-il ajouté.
Les experts de questions sécuritaires ainsi que les responsables militaires israéliens estiment que le Hezbollah possède actuellement environ 130 000 missiles et roquettes d’une portée de 10 à 500 kilomètres.
L’ensemble des rapports publiés par les centres militaires et sécuritaires d’Israël sur un éventuel futur conflit entre l’armée israélienne et la Résistance libanaise et sur le niveau de préparation des forces terrestres, aériennes et maritimes du régime israélien conduit à une seule et importante conclusion : étant donné que la suprématie aérienne d’Israël est remise en question, cette guerre serait pire pour Tel-Aviv que les conflits du passé.
Citant un haut officier de l’aviation de l’armée israélienne qui a examiné le développement des capacités militaires du Hezbollah entre 2006 et 2016, la chaine libanaise Al-Mayadeen a déclaré qu’eu égard à l’acquisition par le mouvement de résistance de missiles antiaériens sophistiqués, dans un éventuel futur conflit, les avions de combat israéliens ne pourraient pas revenir sains et saufs à leur base.
Source: PressTV