Le quotidien britannique The Times s’est penché sur les récentes menaces des États-Unis à propos d’une attaque militaire contre le Venezuela, soulignant qu’une opération militaire dans ce pays nécessiterait au moins 25 000 soldats américains.
« Le président Trump dit que « toutes les options sont sur la table » et son conseiller à la sécurité nationale porte un papier sur lequel est écrit à la main « 5 000 soldats en Colombie » – le voisin du Venezuela et un allié des États-Unis. Alors, qu’est-ce que le Pentagone aurait pu planifier s’il voulait utiliser l’armée pour destituer le président Maduro ? », indique le quotidien britannique qui se réfère ensuite à un ancien responsable du Pentagone : « Une opération militaire au Venezuela demande la présence d’entre 25 000 et 30 000 soldats américains d’autant plus que le succès de cette opération dépend largement de la loyauté des forces militaires vénézuéliennes envers Nicolas Maduro ».
Dans une autre partie de cet article, l’auteur évoque la position des pays voisins du Venezuela vis-à-vis d’une possible attaque militaire des États-Unis contre ce pays pétrolier : « La Colombie a annoncé qu’elle ne soutiendrait pas une opération militaire contre le Venezuela et qu’elle n’y participerait pas non plus mais le Brésil qui cherche, à présent, à plaire aux Américains, déciderait autrement ».
Dans la foulée, le commandant général de l’armée américaine, le général Mark Stammer, arrivera bientôt en Colombie, selon l’agence de presse russe Sputnik.
La nouvelle de la visite imminente de Stammer, commandant de SouthCom « Commandement Sud des États-Unis », en Colombie, survient en pleine confusion provoquée par le conseiller américain à la Sécurité nationale, John Bolton, au sujet des projets des États-Unis en Colombie et au Venezuela. Lors d’une réunion, le 28 janvier, sur les nouvelles sanctions US contre le Venezuela qui viseraient la société publique PDVSA, Bolton a été photographié tenant un bloc-notes jaune indiquant « 5.000 soldats en Colombie ».
Le 21 janvier, des manifestations de masse ont commencé à travers le Venezuela et ont duré plusieurs jours. Deux jours après, le président du Parlement, Juan Guaido, s’est déclaré « président par intérim » du pays. Le président élu, Nicolas Maduro, a affirmé que Washington organisait un coup d’État contre lui. La Russie a souligné qu’elle soutenait Nicolas Maduro en tant que président légitime du Venezuela.
Source: PressTV