Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) a annoncé, le dimanche 30 décembre, que 295 Palestiniens avaient été tués par balle par les militaires israéliens et que 29 000 autres avaient été blessés en 2018.
« Il s’agit du bilan le plus lourd de Palestiniens tués après la guerre de Gaza en 2014 », indique l’OCHA.
Et d’ajouter : « Parmi les Palestiniens tués et blessés, 180 ont été tués et 23 000 blessés lors des manifestations de la Marche du grand retour qui ont lieu toutes les semaines à la frontière de Gaza. 57 morts et 7 000 blessés étaient des mineurs. »
L’OCHA a fait état de 265 cas d’attaques de colons israéliens contre des Palestiniens ou leurs propriétés et champs, ce qui représente une hausse de 69 % par rapport à 2017.
« Ces attaques ont abouti à la mort d’une femme palestinienne, laissant 115 blessés alors que 7 900 arbres et 540 véhicules appartenant aux Palestiniens ont été endommagés. Israël a démoli 459 domiciles en Cisjordanie et dans la ville de Qods sous prétexte d’une “construction illégale”. La destruction de ces maisons a privé de toit 472 Palestiniens, dont 216 enfants et 127 femmes », a-t-on appris du rapport.
L’OCHA réaffirme qu’Israël continue d’assiéger la bande de Gaza depuis la terre, la mer et les airs et qu’il ne permet pas aux habitants de Gaza de quitter cette région sauf dans des cas exceptionnels.
Source: Avec PressTV