Plusieurs marches pacifiques ont été organisées dans plusieurs villes nigérianes pour réclamer la libération du leader du Mouvement islamique du Nigéria, cheikh Ibrahim Zakzaky. Mais la police a réprimé dans le sang ces manifestations. Au moins 4 personnes ont été tuées.
Une source de la famille du cheikh Zakzaky a déclaré, dimanche 7 janvier, dans un entretien avec un correspondant de Fars News que la demande la plus importante de la famille en ce moment était que Zakzaky reçoive des soins médicaux de la part de médecins qualifiés.
Cette source a fait état de l’aggravation de l’état de santé du cheikh Zakzaky assigné à résidence depuis 3 ans, précisant que le cheikh avait depuis dimanche du mal à prononcer certaines lettres et qu’il ressentait une grande sensation de faiblesse musculaire surtout au niveau des bras et de la jambe.
Lundi 8 janvier, des manifestations ont été organisées dans différentes villes du Nigéria telles Kanu, Kaduna Sokoto, Kassina où les manifestants ont appelé à la libération du cheikh et de son épouse. La police nigériane est évidemment intervenue en tuant deux personnes et en blessant plusieurs autres. C’est ainsi qu’un étudiant a été tué à Kaduna.
Dans la ville de Zaria, des gaz lacrymogènes ont été tirés sur les manifestants sans qu’il y ait pour autant des tirs.
En 2015, l’armée nigériane a commis un massacre après avoir attaqué et détruit une mosquée et la maison du chef de l’IMN qui a été gravement blessé et arrêté, des centaines de ses partisans ont été tués et blessés. Cheikh Zakzaky est connu pour ses positions contre un rapprochement des dirigeants de son pays avec les Etats Unis et « Israël ».
Source: Avec AlManar + PressTV