Pour le Hezbollah, pas question de séparer l’occupation sioniste et son parrain international les Etats-Unis, c’est ce qu’a affirmé le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, Mohamad Raad, dans un discours qu’il a prononcé lors du second Congrès de l’Organisme sanitaire islamique, service de santé du Hezbollah.
« L’occupation (israélienne) s’étend jusqu’à la tête des Etats-Unis qui est son partenaire dans toutes les souffrances infligées par les politiques d’occupation à notre nation et notre pays », a-t-il dit.
Rappelant que « la résistance qui a imposé des équations dans la région, va imposer aux forces en actions de nouveaux calculs », M. Raad a estimé que l’ennemi israélien se trouve dans une situation inconfortable.
Il avait auparavant rendu hommage au président de la république libanaise Miche Aoun, le qualifiant de « source de fierté de tous Libanais ». Et ce sur fond de ses positions face à la crise politique que le Liban a traversée, lors de la démission du Premier ministre Saad Hariri depuis la capitale saoudienne, et sur fond de ses positions concernant l’affaire d’al-Quds Jérusalem. Celle-ci a éclaté avec la décision du président américain Donald Trump de reconnaitre la ville sainte comme étant la capitale d’Israël.
M. Raad a aussi rendu hommage aux positions des Palestiniens de l’intérieur, soulignant que le Hezbollah mise beaucoup sur elles car d’après lui « elles constituent le levier de l’escalade de toutes les positions dans la région ».
Pour conclure, le député du Hezbollah a recommandé au Libanais « de rester aux aguets et attentifs à tout ce qui se passe autour de nous ».
Rappelant l’importance de l’équation en cours au Liban, « Armée, Peuple et Résistance », il a tenu à faire remarquer qu’elle a été calquée en Syrie et en Irak où une force paramilitaire supplétive, émanant du peuple rejoint l’armée », pour lui venir en aide durant les moments difficiles.