Le groupe Haifa Chemicals a décidé de licencier 800 salariés en « Israël » devant l’obligation de fermer son réservoir d’ammoniaque, dénoncé comme un risque industriel majeur et désigné comme cible potentielle par le Hezbollah, a annoncé son patron mercredi, cités par les médias israéliens.
La Cour suprême israélienne a confirmé la semaine dernière un jugement ordonnant la fermeture de ce réservoir de 12.000 tonnes d’ammoniaque situé à Haïfa (nord), et donné jusqu’au 18 septembre pour le vider totalement.
Le réservoir est au cœur d’une longue bataille judiciaire et publique.
Le chef du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah avait affirmé en 2016 qu’une attaque de missiles contre le réservoir pourrait avoir l’effet d’une « bombe nucléaire », faisant monter d’un cran la pression pour sa fermeture.
Pendant la guerre israélienne de 2006 contre le Liban, le Hezbollah avait tiré des roquettes vers la région de Haïfa.
Le patron de Haifa Chemicals, Jules Trump –qui n’a pas de lien avec le président américain– a indiqué mercredi sur la radio militaire de l’occupation israélienne que le groupe était contraint de licencier 800 salariés dans deux usines qui utilisaient l’ammoniaque.
« Nous avons perdu des centaines de millions de shekels ces derniers mois car, contrairement aux promesses du gouvernement, il n’y a aucune solution alternative à l’horizon », a-t-il déploré.
L’avertissement du Hezbollah a eu d’autant plus d’impact que des militants et des experts cités par les médias israéliens ont avancé que des dizaines de milliers d’Israéliens pouvaient être tués en cas d’explosion du réservoir.
Source: Médias