Interviewé par Sputnik, l’expert koweïtien Mustafa Salmawi signale que la rupture des relations diplomatiques de plusieurs pays proche-orientaux avec Doha ne frappera pas l’économie du Qatar. Cependant, la question des livraisons des biens de consommation au Qatar pourrait poser problème.
La crise diplomatique qui vient d’éclater dans le Golfe persique entraîne des réflexions sur l’avenir économique de la région et plus précisément du Qatar. Interviewé par Sputnik, l’expert koweïtien Mustafa Salmawi estime que la rupture des relations diplomatiques ne frappera pas l’économie qatarie.
La population qatarie ne dépasse pas les deux millions de personnes, ce qui laisse présager que les problèmes diplomatiques actuels n’auront que peu d’impact sur l’économie du pays. Cependant, on peut s’attendre à des changements dans le domaine politique.
« Le Qatar est un acteur économique de niveau mondial, malgré ses dimensions modestes. C’est la troisième puissance gazière au monde », indique le spécialiste.
Selon l’expert, les richesses naturelles du Qatar ont été à l’origine des questions concernant les livraisons de gaz aux consommateurs dans les pays du Golfe. L’économiste précise que le Qatar a toujours accordé beaucoup d’attention au gaz et au pétrole, mais quant aux produits quotidiens, ils étaient importés en grandes quantités des pays voisins. Et cela pourrait poser des problèmes.
L’Arabie saoudite, Bahreïn, l’Égypte, les Émirats arabes unis, la Libye, le Yémen, Maurice et les Maldives, ces huit pays ont annoncé lundi la rupture de leurs relations diplomatiques avec le Qatar, accusant Doha de déstabiliser la région et de soutenir le terrorisme. La Mauritanie a, à son tour, annoncé mardi la rupture des relations diplomatiques avec le Qatar.
Source: Sputnik