Commentant la frappe américaine contre la Syrie, le vice-ministre syrien des affaires étrangères Fayçal Al-Meqdad a estimé qu’elle est liée aux récentes victoires réalisées et à l’échec de l’offensive israélienne contre la Syrie ».
Sur la position des pays arabes qui ont soutenu ces frappes, il les a mis en garde « qu’ils paieront le prix cher ».
« Nous estimons qu’il y a une corrélation entre l’offensive américaine et les exploits que nous avons réalisés », a-t-il dit dans un entretien avec la télévision libanaise Al-Mayadeen, rappelant aussi qu’elle est intervenue après l’échec de la dernière offensive israélienne contre la Syrie. « Ils ne peuvent être séparés », a-t-il assuré.
D’après le vice-ministre syrien des AE, Washington a « a toujours soutenu les terroristes en Syrie et les soutient encore pour réaliser les objectifs israéliens et affaiblir la Syrie ». Les Etats-Unis « offrent les plus grands services aux deux groupes Daesh et le front al-Nosra parce que l’armée syrienne et ses alliés et amis sont en train de vaincre le terrorisme », a-t-il poursuivi.
« Tant qu’il y aura les deux cellules d’Amman et d’Antakya, (lesquelles abritent des centres de soutiens logistique aux rebelles terroristes), la situation se poursuivra de la sorte en Syrie », a-t-il ajouté aussi.
Selon lui, le but de ces frappes vise à affaiblir les capacités de l’armée syrienne, et qui est entièrement illégitime.
« C’est une offensive selon tous les critères internationaux et elle menace la sécurité et la paix dans la région », a-t-il aussi souligné, estimant qu’elle aura des répercussions dangereuses sur les peuples de la région et du monde.
M. Meqdad estime que le président Donald Trump est semblable à ses prédécesseurs, dans la mesure « qu’ils adoptent un double poids double mesure et ne cherchent qu’à protéger les intérêts d’Israël ».
Il a aussi accusé l’Occident d’avoir fabriqué la présumée attaque chimique contre Khan Cheikhoun, la qualifiant de « mensonge destiné à de justifier cette offensive criminelle ».
Quant au président turc Recep Tayyip Erdogan, il est « un criminel et un terroriste parce qu’il a ouvert ses frontières devant les terroristes pour qu’ils entrent en Syrie ».
S’agissant d’Israël, il a conclu que « tout ce dont notre nation subit est de sa planification ».