Le correspondant d’al-Manar au sud du Liban a exposé le contenu de l’une des caméras d’espionnage que l’armée d’occupation a soigneusement camouflées dans les villages et localités libanaises frontalières, avant son retrait du sud-Liban.
Il indique que ces engins, minuscules mais très efficaces, sous diverses formes, en forme de rochers ou de troncs d’arbres, sont installés près des intersections et des endroits sensibles, dans les places et les passages menant aux vallées.
Le processus de leur implantation passe par plusieurs étapes, commençant par leur préparation dans les sites militaires dans les territoires occupés, puis leur transfert sur le territoire libanais, où ils sont installés dans des points sensibles, parfois dans des endroits complètement détruits, pour surveiller les sites vitaux des villages frontaliers.
Ces caméras prennent automatiquement des photos lorsqu’elles détectent un mouvement passant devant elle, explique le correspondant d’al-Manar.
En examinant de près les centaines de photos prises, il constate que ces caméras qui ont été placées avant le retrait des forces d’occupation du sud du Liban, n’ont documenté que les mouvements des véhicules et des soldats de l’occupation et ceux des forces internationales de la FINUL dans la région.
Les dernières photos prises le matin du retrait israélien de la zone en question montrent des renards et des chiens errants et la destruction d’une petite mosquée par un bulldozer israélien.