« Le sit-in populaire organisé par le Hezbollah samedi pour condamner l’ingérence flagrante d’Israël dans les affaires libanaises et la violation de la souveraineté nationale, était un mouvement pacifique et une expression civilisée d’une position populaire rejetant la soumission injustifiée aux diktats extérieurs », c’est ce qu’a affirmé le Hezbollah dans un communiqué publié ce dimanche 16 février.
Et de poursuivre : « les manifestants ont été surpris lorsque certains membres de l’armée libanaise ont tiré des bombes lacrymogènes à leur encontre, dans un acte répréhensible qui constitue une agression injustifiée contre des citoyens pacifiques ».
« Il s’agit d’une tentative suspecte d’entraîner l’armée dans une confrontation avec son peuple », a mis en garde le Hezbollah.
Le Hezbollah a dans ce contexte appelé le commandement de l’armée « à ouvrir une enquête urgente sur cette agression répréhensible et à prendre les mesures appropriées pour préserver le rôle de l’institution militaire dans la protection de la stabilité et de la paix civile ».
Il a en outre appelé « le gouvernement libanais à assumer pleinement ses responsabilités dans la protection des manifestants pacifiques et de leur droit d’exprimer leurs positions et leurs revendications ».
Il l’a également sommé « à revenir sur sa décision d’empêcher les avions iraniens d’atterrir à l’aéroport de Beyrouth et à prendre des mesures sérieuses pour empêcher l’ennemi israélien d’imposer ses diktats et de violer la souveraineté nationale ».
D’autre part, le Hezbollah a condamné l’incident de vendredi contre la FINUL à proximité de l’aéroport international Rafic Hariri, et a souligné son rejet absolu de tout ciblage de celle-ci, ainsi que de toute atteinte aux biens publics et privés.