Le sommet arabo-islamique extraordinaire a débuté aujourd’hui lundi dans la capitale saoudienne, Riyad, en présence des présidents et dirigeants de plus de 50 pays arabes et islamiques.
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a souligné dans son discours que ce sommet est « une extension du précédent sommet, qui a discuté de l’agression contre Gaza et le Liban », soulignant « le rejet par son pays de l’agression israélienne contre le territoire iranien ».
Ben Salmane a condamné les « agressions israéliennes visant le territoire libanais », exprimant « son rejet de la violation de sa souveraineté » et rejetant « une fois de plus le génocide commis par l’occupation israélienne dans la bande de Gaza ».
Le prince héritier saoudien a déclaré que « le Royaume dénonce l’agression et soutient l’accès du peuple palestinien à ses pleins droits », il a tout autant dénoncé le fait que « l’occupation empêche l’UNRWA de fournir ses services dans les territoires palestiniens occupés et son obstruction au travail des organisations humanitaires ».
Le projet de résolution du Sommet de Riyad a souligné que « le caractère central de la question palestinienne et le ferme soutien au peuple palestinien pour qu’il puisse réaliser ses droits nationaux légitimes », soulignant « les droits du peuple palestinien à la liberté et à un État indépendant et souverain le long des lignes du 4 juin 1967, avec alQods-Est pour capitale ».
Le projet de résolution a souligné également « qu’au premier plan des droits se trouve « le droit des réfugiés au retour et à une indemnisation conformément aux résolutions de légitimité internationale pertinentes, en particulier la résolution 194 ».
Si le projet de résolution affirme que « la question palestinienne est comme toutes les justes causes des peuples luttant pour se libérer de l’occupation », il réaffirme également « la pleine souveraineté de l’État de Palestine sur alQods-Est occupée, la capitale éternelle de la Palestine ».
Les participants au Sommet arabe et islamique ont exprimé dans le projet de résolution leur rejet de toute décision ou mesure israélienne qui « vise à judaïser alQods-Est occupée » et à « consolider son occupation coloniale ».
Al-Qods est une ligne rouge pour les nations arabes et islamiques
Le projet de résolution a souligné « qu’alQods sainte est une ligne rouge pour les nations arabes et islamiques », notant que « les participants affirment leur solidarité absolue dans la protection de l’identité arabe et islamique d’alQods-Est occupée ».
Concernant les lieux saints islamiques et chrétiens d’Al-Qods sainte, le projet de résolution a affirmé « défendre le caractère sacré de ces lieux saints ».
Le projet de résolution du sommet de Riyad d’aujourd’hui a également réaffirmé les décisions du sommet précédent et renouvelé « la confrontation avec l’agression brutale d’Israël contre Gaza et le Liban », avertissant en même temps du « danger de l’escalade qui ravage la région et de l’expansion de l’agression qui s’est récemment étendue au Liban ».
Les participants au sommet ont appelé la communauté internationale à « mettre en œuvre tout le contenu de l’avis consultatif de la Cour internationale de Justice du 19 juillet ».
Ils ont également dénoncé « le crime de deplacement forcé commis par les forces d’occupation israéliennes depuis le début de l’agression contre des milliers de citoyens palestiniens, selon le projet de résolution, condamnant également dans les termes les plus fermes les crimes horribles révélés commis par l’armée d’occupation à Gaza dans le contexte du crime de génocide ».
Le projet de résolution du sommet de Riyad a appelé à « un cessez-le-feu immédiat au Liban et à la pleine mise en œuvre de la résolution 1701 ». Il a mis en garde contre « le danger de violer la souveraineté de la Syrie et de l’Iran, sans inquiétude de la communauté internationale et avec l’échec de la légitimité internationale ».
Le projet de résolution du Sommet de Riyad a souligné la nécessité pour le Conseil de sécurité de « prendre une décision contraignante en vertu du Chapitre VII pour obliger Israël à cesser le feu à Gaza » et « de répondre au consensus international selon lequel l’État de Palestine remplit les conditions requises pour devenir membre à part entière ».
Le projet de résolution du Sommet arabe et islamique de Riyad a conclu en affirmant « le soutien aux efforts de l’Egypte et du Qatar en coopération avec les Etats-Unis pour parvenir à un accord d’échange et de cessez-le-feu à Gaza et au Liban ».
Source: Médias