Les forces armées yéménites ont annoncé dans un communiqué qu’elles étaient pleinement prêtes à reprendre leurs opérations militaires contre l’occupation israélienne, si elles décident de reprendre leur agression contre la bande de Gaza.
Cette annonce intervient avant la fin du septième jour de la trêve convenue entre la résistance palestinienne et l’occupation israélienne, soit un jour supplémentaire qui a été prolongé.
Les forces armées yéménites ont également souligné qu’elles « n’hésiteront pas à étendre leurs opérations militaires contre l’entité israélienne, pour inclure des cibles auxquelles elle ne s’attend pas, sur terre ou en mer ».
Elles ont réitéré que « ses opérations militaires cesseront dès que cessera l’agression israélienne contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza ».
« En outre, les forces armées yéménites continueront d’empêcher les navires israéliens de naviguer dans la mer Rouge et prendront des mesures supplémentaires, dans le but d’assurer la pleine mise en œuvre de cette décision », selon ce qu’elles ont ajouté dans leur communiqué.
Selon le communiqué, cela fait suite aux directives du chef d’Ansar Allah, M. Abdul Malik Badr al-Din al-Houthi, et en réponse aux demandes du peuple yéménite et aux appels du peuple libre du Yémen. les nations arabes et islamiques à soutenir pleinement les choix du peuple palestinien et sa résistance.
Il convient de noter que le porte-parole du mouvement Ansarullah, Mohammad Abdel Salam, a déclaré que « le sort du navire israélien Galaxy Leader, détenu depuis le 19 de ce mois, est lié aux choix de la résistance palestinienne , et à ce qui sert ses objectifs dans la lutte contre l’agression israélienne ».
Sanaa a annoncé son rejet de l’agression israélienne contre Gaza depuis le début, exigeant la fin des crimes israéliens. Quelques jours après le début de l’agression, les forces yéménites ont lancé à plusieurs reprises des missiles balistiques et des drones dans les territoires occupés, pour soutenir la résistance palestinienne face à l’occupation.
L’occupation exprime sa crainte de la menace stratégique que représente la situation géographique du Yémen pour » Israël ». Dans ce contexte, l’ancien chef du Conseil national de sécurité israélien, Giora Eiland, a affirmé que « le problème du Yémen réside dans sa situation dans le col étroit de la mer Rouge, dans la partie sud de celui-ci, et que c’est un problème plus grave que les missiles ».
De son côté, le journal israélien Maariv a constaté que l’occupation est aujourd’hui confrontée à « un front maritime supplémentaire », expliquant que « la menace que représente le Yémen pour Israël devrait se renforcer, même après la fin de la guerre dans la bande de Gaza ».
Source: Médias