Le chef du gouvernement de Sanaa, Abdelaziz ben Habtoor, a affirmé que « le Yémen se rapproche aujourd’hui de l’étape de la paix dont l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont plus besoin que le Yémen ».
Bin Habtoor a poursuivi : « Ni paix ni guerre ne sont acceptables pour Sanaa, il faut en être conscient et tenir compte de ses conséquences ».
En réponse à la réunion consultative qui s’est tenue aujourd’hui dans la ville d’Aden, au sud du Yémen, Ben Habtoor a déclaré : « Cette réunion n’est pas pour le bien du Yémen, mais plutôt pour imposer une sécession ».
Bin Habtoor a déclaré: « La sécession n’est pas la solution, mais plutôt l’unité, et à travers le développement de la forme de cette unité et le développement de l’État et de ses mécanismes en tant que garant de tous. »
Il a ajouté : « On ne peut pas accepter que la sécession soit la solution, car elle créera pour la patrie un ensemble de défis et de problèmes majeurs qui conduiront à un état d’instabilité continu ».
Il a souligné que « l’unité garantit la stabilité souhaitée pour le Yémen, et sous son toit, tout le monde s’engage à construire l’État selon des mécanismes qui garantissent la justice pour tous et ne diminuent le droit d’aucune partie ».
Ben Habtoor a salué « tous les peuples libres des provinces occupées du sud et de l’est qui boycottent la réunion consultative, et ceux qui s’opposent au projet sécessionniste derrière lequel se tiennent l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ».
Une réunion consultative a été lancée aujourd’hui jeudi à Aden et ses travaux doivent se poursuivre jusqu’à samedi prochain, en l’absence des forces sudistes et du boycottage de plusieurs personnes des gouvernorats du sud.
Source: Médias