Un chef militaire des Brigades al-Qods, bras armé du mouvement palestinien de résistance Jihad islamique a été tué ce dimanche 19 mars dans la province de Damas.
Dans leur communiqué les Brigades d’al-Qods ont rendu hommage au martyr « l’ingénieur Ali al-Asouad alias Abou Abdel Rahmane qui a été tué par des collaborateurs de l’ennemi sioniste ».
Le texte indique qu’il était âgé de 31 ans et qu’il était un réfugié palestinien dont la famille avait été expulsée de Haïfa en 1948.
« Son assassinat porte les empreintes de l’ennemi sioniste », a-t-il insisté, assurant que le « brigades al-Qods poursuivront leur action, leur jihad, leur préparation et leur combat sur toutes les arènes pour défendre la terre sainte de la Palestine et la mosquée d’al-Aqsa bénie, tout en état de cause chez ses membres que les martyrs s’élèveront successivement et que des sacrifices énormes seraient consentis par ses braves fils dans tous les endroits ».
Un commando de 4 éléments
Le correspondant israélien Yoni ben Menahem a révélé que l’assassinat a été réalisé par « un commando israélien formé de quatre éléments », parce qu’il « planifiait des opérations fedayin pour Ramadan ».
« C’est un avertissement pour toutes les factions palestiniennes avant Ramadan », a-t-il ajouté, selon le site du Centre palestinien d’Information Pal Today.
Selon des sources israéliennes, rapporte Pal Today, l’assassinat du martyr Assouad « vise à freiner une attaque de grande envergure qu’il préparait ».
Le front al-Nosra
Le ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal al-Moqdad avait accusé le front al-Nora d’être derrière les assassinats en Syrie, ainsi que d’autres groupuscules armés, disposant de soutien direct d’Israël.
Le front al-Nosra d’obédience d’al-Qaida a été l’un des premiers groupuscules terroristes à avoir participé aux attaques armées et aux attentats piégés contre les forces gouvernementales syriennes et les régions syriennes loyalistes.
Ayant changé plusieurs fois d’appellation pour échapper aux sanctions onusiennes et américaines décrétées contre lui, il s’est finalement baptisé Hayat Tahrir al-Cham et a déclaré sa séparation d’al-Qaida avec l’approbation de son ex-chef Ayman al-Zawahiri.
Ses membres ont été chassés de nombreuses régions syriennes et se sont retranchés dans la province d’Idleb, dans le nord-ouest syrien aux côtés de groupuscules soutenus par la Turquie.
D’autres martyrs
Ces derniers temps, l’entité sioniste s’attaque aux chefs des Brigades al-Qods.
Le mois d’août dernier, dans une opération conjointe entre son armée et le Shin Bet, elle a liquidé Khaled al-Mansour, un membre de son Conseil militaire, dans un raid aérien contre sa maison dans le camp de Rafah dans la bande de Gaza.
Il était qualifié comme le commandant de la région sud et accusé d’avoir contribué a l’édification l’infrastructure militaire des Birgades d’a-Qods.
Quelques jours auparavant, avait été liquidé un autre dirigeant militaire du Jihad islamique, Taysir al-Jaabari dans des raids aériens contre un bâtiment de 7 étages au nord de Gaza.
Le mois de février dernier, avaient été tués le chef de la Brigade de Naplouse du Jihad islamique Mohamad Omar Abou Bakr Juneidi et son compagnon de route Houssam Bassam Salim lors de combats contre des soldats israéliens lors d’une incursion à Naplouse au nord de la Cisjordanie occupée.
Source: Divers