Le secrétaire général du Hezbollah a mis en garde contre toute atteinte à la mosquée al-Aqsa et les sacro-saintes musulmans et chrétiens dans la ville sainte d’al-Qods, assurant qu’elle provoquera l’irréparable et fera exploser la situation dans la région.
Lors de son discours retransmis par la télévision al-Manar à l’occasion de la Journée de la Libération et de la Victoire, commémorant le retrait israélien du sud-Liban en l’an 2000, il a commenté la décision prise par les Israéliens de permettre l’organisation de la marche des drapeaux en traversant les vieux quartiers d’al-Qods et ceux des Palestiniens.
« Ceci constitue une provocation, et un grand danger, surtout s’ils rentrent dans l’esplanade des Mosquées, d’autant que certaines organisations extrémistes affichent vouloir détruire le dôme du Rocher », a-t-il averti.
Rapportant que toutes les factions de la résistance palestinienne ont été unanimes pour condamner cette décision, s’engageant à lui riposter, il a affirmé que « toute atteinte à la mosquée al-Aqsa provoquera une grande explosion dans la région et aboutira à commettre l’irréparable ».
Estimant que « l’ennemi israélien se trouve dans une situation de crise et souffre d’une division interne aiguë », il a mis en garde le gouvernement contre « toute démarche qui risque d’être catastrophique sur l’existence de cette entité temporaire ».
Dans son allocution, le numéro un du Hezbollah a lancé un nouvel appel aux dirigeants libanais afin « d’avoir un peu de courage » pour entamer les travaux d’exploitation des ressources pétroliers et gazières maritimes libanaises, ce qui permettrait selon lui de sortir le Liban de sa crise actuelle.
« Les Libanais sont devant deux choix : soit être riches et puissants, soit être faibles et mendiants aux portes des organisations internationales, des ambassades et des pays du Golfe qui ne donneront jamais assez pour sauver le Liban », a-t-il dit aussi.
Selon lui c’est sur question-là qu’il faudrait qu’il y ait un consensus parmi les différents protagonistes libanais, car elle est la plus imminente, et non celle de l’armement de la résistance qui pourrait toutefois faire l’objet d’un débat national pour s’entendre sur les moyens propices de défendre et de protéger le Liban.
Rappelant qu’a aucun moment la résistance contre l’ennemi israélien n’a fait l’unanimité parmi les différents protagonistes Libanais, dès le lancement des opérations, « certains la soutenant entièrement, tandis que d’autres la rejetaient et la mettaient en doute, et d’aucuns se mettaient à l’écart », sayed Nasrallah a tenu à répondre aux déclarations lancées ces derniers temps par certains acteurs politiques libanais.
« On nous dit qui nous demandé de nous charger de défendre et de protéger le Liban. Quelle question malveillante, immorale et de mauvaise foi. Demander à quelqu’un qui voit sa terre envahie, ses maisons détruites, son peuple massacré, pourquoi il résiste et se défend », a-t-il répliqué.
« C’est notre devoir nationale, humain, moral et religieux qui nous dicte de nous défendre et de résister », a-t-il affirmé.
Selon lui, certaines parties au Liban ne voient pas ‘Israël’ comme une entité ennemie du Liban et c’est la que réside le problème au Liban.
Dans son discours, sayed Nasrallah s’est longuement attardé sur les exploits réalisées par le retrait israélien du Liban en l’an 2000.
« Il a brisé l’image de l’armée invincible, a avorté le projet du Grand Israël et a donné l’espoir aux Palestiniens pour leur libération », a-t-il rappelé entre autres. « C’est l’un des exploits dans l’histoire moderne du Liban le plus éclatant c’est une victoire qui a été accueilli avec fierté sur le plan arabe, islamique et national», a-t-il ajouté. Saluant tous ceux qui ont contribué à sa réalisation, à leur tête les martyrs de la résistance, les chefs martyrs, les mutilés de guerre et les combattants.
Les idées principales du discours
Un jour de bonheur pour tous… Merci
Le voudrais en ce jour vous adresser mes meilleures félicitations
S’il nous fallait rechercher un jour de bonheur depuis l’occupation en 1982 et avant, nous ne trouvions pas un jour aussi heureux chez tous les Libanais comme ce jour-là. La majorité des libanais, toutes tendances confondues, étaient fiers de cette libération, ils étaient heureux. C’était un jour de bonheur.
Les gens les plus heureux étaient sans dout les habitants de la bande frontalière qui était sous occupation israélienne et les habitants des zones avoisinantes, celle de la ceinture de sécurité comme il l’appelaient
Il faut remercier Dieu d’abord qui a tenu sa promesse, qui a réalisé le souhait des gens opprimés, qui n’ont pas admis l’injustice et ont lutté par tous les moyens.
Nous n’avions attendu ni les régimes arabes, ni les Nations Unies ni la communauté internationale
Merci à Dieu pour avoir donné aux résistants la volonté, la patience et la persévérance et leur a accordé en fin de compte la victoire et la dignité…
Je remercie Dieu et les sujets de Dieu à travers lesquels Dieu a donné cette victoire avec leurs bras . Je remercie toutes les factions de la résistance, dans toutes les régions de toutes les communautés
Il faut remercier tous les martyrs qui ont sacrifié leur vie bénie et les familles des martyrs, qui ont consenti ces sacrifices et la perte de leur fils sans se lasser, en toute fidélité
Il faut mentionner les martyrs de ce jour-là du Hezbollah et du mouvement Amal…
Il faut remercier tous les mutilés de guerre qui ont perdu leur membres et organes et remercier leurs familles…
Il faut remercier les détenus qui ont été emprisonnés dans les prisons et les camps de l’ennemi au sud et dans les territoires palestiniens et leur famille
Il faut remercier les combattants, leurs chefs qui ont passé leur vie sur les champs de bataille qui ont combattu, planifié et passe les nuits et le jours dans les zones de combat…
Il faut remercier les gens, les habitants qui sont restee dans leur terre et maison dans la bande frontalière et ont refusé de quitter leurs régions qui étaient sous occupation…
Il faut remercier toutes les forces nationales et islamique et toutes les régions : à Beyrouth ou il y a eu des martyrs, à la montagne, à Khaldé et Hadath, à Saida, dans la Bekaa et le sud, au Nord et à Tripoli…
Il faut remercier l’armée libanaise qui a entièrement collaboré avec la résistance, surtout dans les années 90 …
Il faut remercier l’armée syrienne qui a eu des martyrs dans la bataille de Yaacoub
Il faut remercier les factions de la résistance palestinienne
Il faut aussi remercier les présidents résistants : le président Émile Lahoud, le Premier ministre Salim al-Hoss et le chef du parlement Nabih Berri
Sur le plan régional nous remercions ceux qui nous ont aidés, sachant que la plupart des régimes arabes n’étaient nullement concernés. A l’exception de la Syrie qui a soutenu, protégé le dos de la résistance et a tout donné, Ainsi que la république islamique qui nous a apporté une grande aide sur tous les plans, dès les premiers jours du lancement de la résistance et il faut surtout remercier Haj Qassem Soleimani pour l’assistance qu’il nous a procurée les dernières années avant le retrait…
Merci pour les médias surtout al-Manar et radio Nour
Lire l’histoire pour savoir qui sont les vrais souverainistes
En célébrant cette occasion, il faut mettre l’accent sur la lecture de l’histoire moderne pour en tirer les leçons et comprendre ce qui se passe dans notre pays et ce qui en adviendra
Chacun qui en dispose les moyens devraient en parler et l’écrire…
Il faut évoquer les souffrances des libanais à l’issue de l’invasion israélienne en 1982, et ce qu’il s’est passé dans les villages, les villes, les massacres commis, les déplacements et les mouvements migratoires causés, les douleurs…
Il faut que les nouvelles générations sachent ce qu’il s’est passé…
Il faut qu’elles sachent l’endurance des gens entre 1982 et 2000 : comment ils se rendaient dans leurs régions sous l’occupation, les barrages, les arrestations, l’emprisonnement, les tortures dans les prisons, les massacres des enfants, les pilonnages des villages…
C’est ainsi que l’on peut comprendre l’importance de cette journée
Il faut mettre la lumière sur la férocité de l’ennemi, son agressivité, pour que les Libanais et les peuples de la région sachent bien la réalité de cet ennemi
Il faut rappeler tous les sacrifices consentis, la libération n’a pas été une promenade ni une offrande ni d’Israël, ni de la communauté internationale
Les couts ont été très onéreux, les martyrs, les opérations martyres, les opérations spéciales de résistance, les guerres 1993 et 1996, les déplacement, les destructions, une vie sans sécurité,…
Cette victoire n’était pas gratuite, elle ne s’est pas faite par les prières seulement, elle a été réalisée par les bras des combattants, leur intelligence, leur volonté, leur persévérance…
Il faut se rappeler la réalité des positions au Liban lors de l’invasion israélienne en 1982 puis de l’occupation à partir de 1982 et après le retrait de Beyrouth et de la montagne, jusqu’à la bande frontalière puis jusqu’à la libération…
D’aucuns avaient soutenu cette invasion, et l’avaient admise, il y avait ceux qui l’ont refusée et l’ont combattue, et ceux sont restés à l’écart…
Tout cela pour savoir qui sont les vrais souverainistes, ceux qui sont attachés réellement attachés à la souveraineté du Liban, ceux qui perçoivent le peuple libanais comme un seul peuple, et ceux qui le perçoivent comme des peuplades.
Ce sont ces positions qui dévoilent la vérité des dirigeants, des élites, des gens
Les exploits de la victoire de l’an 2000
L’exploit réalisé en l’an 2000 est le plus grandiose dans l’histoire moderne depuis au mois 22 ans, un exploit éclatant, décisif.
Et les Libanais l’ont accueilli, même ceux qui étaient restés à l’écart avec honneur et fierté…
Il faut se rappeler cursivement quelques exploits :
++ la libération de la totalité du territoire libanais a l’exception des hameaux de Chebaa et les villages de Kfarchouba et du village al-Ghajar.
++ la libération de tous les détenus libanais sur le sol libanais
++ elle a apporté la preuve de la capacitée de la résistance de vaincre
++ elle a brisé l’image de l’armée invincible
++ elle a insufflé l’espoir de pouvoir vaincre l’ennemi et libérer la Palestine
++ elle enfoncé le clou dans la tombe du projet Grand Israël : une armée qui ne peut se maintenir au Liban qui est considéré comme le plus faible, comment pourrait-elle réaliser Israël de l’Euphrate au Nil ?
++ elle a vaincu la milice collaboratrice et faire avorter le projet israélien de la maintenir dans la région de la bande frontalière après le départ israélien. Grace à l’action rapide de la résistance et au retour surprenant des gens vers leurs villages, cette conspiration a été avortée…
++ elle a consacré l’équation de dissuasion qui avait été établie à partir de 1996 et selon laquelle la résistance à le droit de bombarder les zones civiles israéliennes en riposte au bombardement des zones civiles libanaises …
++ elle a été le leitmotiv pour l’éclatement de l’intifada en Palestine quelque mois plus tard…
++ à partir de ce retrait sans conditions, le === de l’armée israélienne est en chute. Puis il y a eu la seconde intifada palestinienne, puis le retrait de Gaza, puis les bataille se sont déroulées à l’intérieur du Palestine et qui ont atteint leur apogée avec la bataille Épée al-Qods…
En 2000, c’est l’ex-Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qui avait prévenu ceci en disant que le cours historique de l’État d’Israël s’est renversé à partir du retrait israélien en l’an 2000, puis en passant par le retrait de Gaza et finir par la guerre 2006.
Depuis le discours de la maison de l’araignée, la conscience des dirigeants politiques et militaires israéliens est profondément marquée. Aujourd’hui les israéliens vivent le complexe de la 8eme décennie, et se demandent si leur entité va pouvoir achever les 8 décennies de son existence… ils en sont à sa 74eme année.
Il faut rappeler l’exploit moral que la résistance a réalisé en dévoilant sa vraie identité, sa vraie culture, son éthique: à savoir comment les résistants se sont comportés avec le collaborateurs lahdéens et les attroupements de leurs familles à la frontière alors qu’ils avaient commis des massacres contre les gens. Il n’y avait eu aucun tir de feu contre eux. C’est l’ennemi qui avaient fermé les portes devant eux
Un autre aspect, cette résistance ne s’est pas accaparée ni la résistance ni la victoire. Elle a remercié tout le monde depuis 22 ans, elle a reconnu l’apport de tous ceux qui ont combattu et donné des martyrs et des détenus de toutes les factions, chrétiens et musulmans.
Nous n’avons jamais voulu prendre le pouvoir
Cette résistance, lorsqu’elle a remporté la victoire, ce qui est aussi en lien avec son assise morale, elle aurait dû prendre le pouvoir ou devenir une partie intégrante du pouvoir
La seule résistance que nos connaissions qui remporte la victoire et ne s’empare du pouvoir est la résistance islamique…
D’autres auraient pu réclamer ce pouvoir, ils auraient changé le régime politique en place, ils auraient réclamé des avantages et des parts plus importantes…
Sachez que nous n’avons pas combattu pour s’emparer du pouvoir mais pour défendre notre pays, pour restituer sa souveraineté et sa dignité. C’est cela le combat sur la voie de Dieu, c’est son sens le plus réel…
Lorsque nous somme rentrés au parlement c’était seulement pour défendre la résistance
Et en 2005, lorsque nous somme rentrés dans le cabinet ministériel c’était pour protéger le dos de la résistance
J’ai rappelé ceci à ceux qui prétendent que le Hezbollah veut le pouvoir
Notre présence est pour défendre le dos de la résistance et défendre les intérêts de gens
En 2005, certains pays occidentaux pensaient que si nous rentrions au pouvoir et faisions partie du gouvernement, nous serions séduits et admettrions des concessions…
Nous n’avons besoin de la permission de personne pour protéger notre pays
D’aucuns nous demandent: qui vous a chargé de résister et de défendre le pays. Quelle question. Plus de la moitié du pays était sous occupation de l’armée israélienne qui comptait rester, construire des colonies et avait des convoitises dans les ressources hydrauliques libanaises. Et l’Etat libanais ne faisait rien, qu’a-t-il donc fait ?
Cette question illustre une décadence morale, une malveillance et une mauvaise foi. Demander aux gens dont la vie et les biens étaient en danger pourquoi ils résistent
Nous leur disons c’est notre devoir humanitaire, notre conscience, notre esprit libre qui nous ont chargés afin que nous ne perdions pas notre patrie. C’est notre devoir moral, national et religieux…
Aujourd’hui, c’est la même logique qui est véhiculée et la même question qui est posée : qui vous a demandé de protéger le Liban ?
Le problème est que certains ne croient pas qu’Israël est un ennemi. C’est pour cela qu’ils demandent ceci. Parce que ceux qui ont combattu ont avorté le projet israélien auquel ils appartenaient
Ils ne pensent pas que les israéliens convoitent les ressources hydrauliques et pétrolières du Liban… Ils prétendent que le Liban ne se trouve pas sous la menace… Ils ne se posent pas la question de savoir comment protéger le Liban, ses ressources et son intégrité territoriale…
La question commence par-là : Israël est-il bien un ennemi pour eux?
Aujourd’hui nous protégeons le Liban par devoir humain, national, religieux nous n’avons besoin de la permission de personne pour le faire
Lorsque notre patrie, notre avenir, celle des générations futures sont compromis, il faut porter le fusil et combattre
Cette résistance a gagné a toujours combattu sur fonds de divisions au sein des Libanais : il n’y a jamais eu de consensus autour de la résistance
Certains médias et grandes références politiques lorsqu’ils parlaient du sud du Liban pendant l’occupation israélienne, ils disaient le cercle de violence, selon eux les martyrs étaient des tués. Jamais ils n’avaient dit des martyrs…
Il n’y a jamais eu un consensus autour de la résistance
Aujourd’hui, je rappelle que la résistance qui vaincu en 2000 et 2006 n’avait jamais fait l’unanimité parmi les Libanais. Les divisons politiques autour de la résistance ont toujours existé.
Ceux qui disent qu’il y avait consensus autour de la résistance avant qu’elle ne se rende en Syrie et ne joue un rôle régional ne disent pas justes. Ceci n’a jamais été le cas. La résistance a réalisé la libération puis la victoire sur fonds de divisions internes et elle continuera de le faire pour protéger le Liban, quel que soient les divisions. Nous n’allons pas attendre le consensus national pour le faire
Cette protection a été engendrée par la victoire en l’an 2000 et elle se poursuivra.
Ce débat au Liban sur la résistance est ancien, et pour être réaliste et il se poursuivra
Chacun utilise ses atouts, ses justificatifs, ses thèses et se cramponnera sur elle.
Mais en ce moment, la résistance, après avoir été victime de failles sécuritaires, par l’assassinat de ses dirigeants et après avoir été victimes de guerre, puis après avoir subi la dernière campagne par la pression sur son environnement direct et celui qui la soutient, cette résistance est plus que jamais présente, plus que jamais affirmé, grâce à son environnement et ses gens
Ce débat peut se poursuivre indéfiniment, sans parvenir à aucun résultat…
Certaines forces politiques sont induites en erreur en raison de leur mauvaise foi : lorsque des responsables du Hezbollah haussent le ton, elles disent que le Hezbollah nous menace. Et lorsque d’autres dirigeants sont calmes elles disent qu’il est embrassé…
Ce sont des failles dans leurs compréhension et leurs intentions
Je voudrais leur dire en cette commémoration: en ce moment et depuis 1982, le Hezbollah n’a jamais été aussi puissant militairement, sécuritairement, politiquement, sur le plan populaire, et régionalement…
Les conditions régionales n’ont jamais été aussi bonnes
La résistance est plus puissante que vous ne l’imaginez et nous sentons que nous sommes plus forts que jamais…
Lorsque nous avons proposé de reporter le débat sur l’armement de la résistance et de faire passer d’abord les questions d’ordre vitale et économique : l’électricité, la livre libanaise, le pain, l’essence, … c’est parce que nous pensions aux problèmes des gens, on a vu le dollar qui a atteint les 34 mille livres libanaises.
Il faut déjà qu’il y ait un Etat pour nous demander de livrer notre armement, sachant que les institutions de l’Etat sont sur la voie de l’effondrement : de même pour l’armée libanaise dont les salaires ont perdu de leur valeur
Ne comprenez pas faux et je renouvelle mon invitation, en position de force, en faveur d’un partenariat avec toutes les parties…
D’aucuns nous reprochent que nous nous accaparons la décision de la guerre et de la paix sachant que nous avions dit que nous étions disposés à discuter de cette question et nous mettre d’accord sur l’ennemi, sur les moyens défendre le pays et le protéger…
Le Libanais doivent choisir entre deux Liban
Nous avons deux choix : soit un Liban puissant et riche soit un Liban impuissant et mendiant.
Le Liban est puissant par son équation dorée de l’armée, du peuple et de la résistance, c’est elle qui a garanti la libération en 2000, puis la victoire en 2066 et peut garantir la protection du Liban… C’est ce Liban qui peut protéger ses ressources…
Je ne cesserai de réclamer dans tous les discours : qu’attendons-nous pour exploiter ce trésor dans nos eaux territoriales ??
Une dernière étude évoque que les ressources y sont de l’ordre de 500 milliards de dollars
Dans les médias on a lu que les Européens ont signé des contrats avec l’ennemi pour obtenir des hydrocarbures et renoncer au pétrole russe
Avec cette richesse nous pouvons reconstruire le Liban, freiner l’effondrement, améliorer la livre et nous deviendrons un État riche…
Nous voulons un Etat riche et non au Liban impuissant et mendiant aux porte des organisations internationales, des pays du Golfe. Toutes ces aides ne résolveront jamais les problèmes du Liban…
Le consensus libanais devrait commencer par cette question pour protéger ces ressources et les exploiter pour améliorer la situation de tous les libanais ce qui est possible et nécessite qu’un tout petit de courage. Il faut franchir cette petite peur de la réaction des Etats-Unis…
Le gouvernement de l’ennemi ne devrait pas commettre l’irréparable
Dernier point sur la question palestinienne concernant laquelle je voudrais mettre en garde le Liban qui pourrait être le plus concerné, ainsi que les pays de la région, les peuples de la région et les puissances mondiales
Dans les prochains jours il y a des évènements qui pourraient avoir lieu à al-Qods et pourraient provoquer l’irréparable… Il y a la marche des drapeaux pour rentrer dans les vieux quartiers d’Al-Qods et ceux des palestiniens. Ceci constitue une provocation pour les gens et des affrontements avec les habitants de ces quartiers. Le plus grave serait qu’ils rentrent dans l’esplanade des mosquées et s’attaquent aux lieux. Surtout que certaines organisations déclarent qu’il faut œuvrer pour détruire la Dôme du Rocher…
Le gouvernement de l’ennemi en a donné l’autorisation et les factions de la résistance ont promis à l’unanimité qu’elles riposteront et donc les choses pourraient aller vers une grande explosion en Palestine.
Je veux dire au gouvernement de l’ennemi et à tous ceux qui s’estiment concernés par la situation dans la région que toute atteinte à la mosquée al-Aqsa et au Dôme du Rocher va faire exploser toute la région.
Ceci va constituer une provocation à tous les peuples arabes et islamiques et tous les gens et les peuples libres…
Toute atteinte dans la ville d’al-Qods aux sacro-saints chrétiens et islamiques va provoquer une grande explosion et aboutir à l’irréparable.
Les Israéliens sont plus faibles que jamais
Les sionistes ne sont pas à l’aise, ils ont le complexe de la 8eme décennie et craignent que leur entité ne puisse achever les 80 ans, ils en sont à la 74 -ème année.
Selon des médias israéliens, le premier ministre Bennett a dit devant un parterre de gens que ce qui le préoccupe le plus est le niveau de haine au sein du peuple israélien et les division internes, bien plus que l’Iran et la résistance, car cette division les paralyse entièrement en raison de cette forte polarisation.
Nous avons vu comment les soldats israéliens escaladent la montagne nous avons vu comment ils ont intercepté leur drone croyant qu’il appartient à la résistance
L’ennemi est en crise interne et souffre de scission interne aiguë en comparaison avec le passé il n’a jamais été aussi faible et impuissant. Le gouvernement de l’ennemi ne devrait pas entreprendre une démarche dont les séquelles seraient catastrophiques et compromettre sa présence temporaire.
Les peuples et les gouvernements de la région, en dépit de leur préoccupations internes, devraient être aux aguets sur ce qui se passe autour de nous et qui pourrait avoir des séquelles dangereuses. Ceci dépendra de la bêtise de l’ennemi…
Je voudrais signaler concernant les plus grandes manœuvres israéliennes avec lesquelles ils nous ont cassé la tête et qui en est à sa 3eme semaine, que nous sommes toujours sur nos gardes et en état de mobilisation pour riposter à toute dérapage.
FIN
Source: Al-Manar