Le commandant de l’US Northern Command, le général Glenn Vanhork, a affirmé que « Pyongyang compte lancer un nouveau missile balistique », indiquant que « ses activités militaires sont devenues de plus en plus suspectes ».
« Pyongyang procédera à un nouveau test de lancement d’un missile balistique dans les semaines, voire les jours à venir… En ce qui concerne sa nature, je pense qu’il s’agit d’un missile intercontinental ou non », a ajouté Vanhork.
Vanhorek a refusé de commenter si la Corée du Nord « a réussi à résoudre tous les problèmes liés à la miniaturisation d’une ogive nucléaire pour l’equiper sur un missile balistique ».
Il a souligné que « les forces et les moyens disponibles des USA , lui permettront de protéger sa zone continentale, à ce stade, de toute frappe éventuelle de la Corée du Nord ».
Toutefois, « il est possible, à un moment donné, que les armes de la Corée du Nord transgressent les capacités du système de défense antimissile basé au sol actuel, sachant que Pyongyang continue de développer ses armes antimissiles », a noté Vanhork.
Le 24 mars, la Corée du Nord a lancé le premier missile intercontinental depuis 2017, de sorte qu’il « est resté en l’air pendant 71 minutes, a parcouru une distance de 1 100 km et atteint une altitude de vol maximale d’environ 6 000 km, ce qui indique le lancement d’un nouveau type de missiles balistiques intercontinentaux « , selon le ministère japonais de la Défense. Le président du pays, Kim Jong Un, s’est engagé à construire une force militaire » écrasante » qui ne peut être arrêtée.
Source: Traduit d'AlMayadeen