Le ministre koweïtien des Affaires étrangères, Cheikh Ahmed Nasser Al-Sabah, a déclaré dans un communiqué de presse que l’Iran n’est pas partie prenante au champ de gaz naturel d’Al-Durra, estimant qu’il s’agit « d’un champ purement koweïtien-saoudien ».
Il répondait aux protestations de l’Iran à l’accord entre le Koweït et l’Arabie saoudite pour développer ce champ, exprimées le samedi 26 mars dernier par le ministère iranien des Affaires étrangères qui l’a qualifié d’étape illégale, assurant se réserver le droit de l’exploiter.
« Le champ gazier d’Al-Durra est un champ conjoint entre les pays de l’Iran, du Koweït et de l’Arabie saoudite », a déclaré le ministère iranien des Affaires étrangères sur Twitter
Selon cheikh Ahmed Nasser Al-Sabah, seuls le Koweït et l’Arabie saoudite détiennent les droits exclusifs d’exploitation et d’investissement dans ce domaine, conformément aux accords conclus entre les deux pays.
Le ministre koweïtien des affaires étrangères a expliqué que ce qu’il a mentionné lors de la conférence de presse avec son homologue français concernant le champ de al-Durra faisait allusion aux négociations tripartites koweïtiennes-saoudiennes-iraniennes pour délimiter les frontières du plateau continental entre les trois pays.
Le Koweït avait précédemment signé un document avec l’Arabie saoudite pour développer le champ de al-Durra, qui devrait produire par jour un milliard de pieds cubes standard de gaz et 84 000 barils de condensat, selon un communiqué publié par la Kuwait Petroleum Corporation.
Source: Médias