Une opération fausse bannière signée Israël pour déclencher la « grande guerre » dans le golfe Persique ? Le porte-parole de la diplomatie iranienne a lancé une sérieuse mise en garde contre les « accidents sécuritaires consécutifs » en mer d’Oman et avertit contre toute « campagne de désinformation ».
Un ou quatre navires, selon deux versions différentes diffusées par les médias occidentaux et israéliens, auraient été visés au large des Émirats à Fujaïrah et non loin du mer d’Oman.
Il s’agit d’informations parfaitement douteuses faisant état d’incidents sécuritaires en cascade, ayant visé les navires dans le golfe Persique et en mer d’Oman.
À en croire l’AP, quatre navires auraient « perdu le contrôle » dans le golfe d’Oman, au large des Emirats arabes unis mardi après-midi.
Selon cette même source, relayée par les médias israéliens, les quatre navires ont annoncé quasiment au même moment, via leurs systèmes d’identification automatique qu’ils n’étaient « plus sous contrôle » et donc « incapables de se diriger seuls en mer. »
« L’un des navires, l’Asphalt Princess aurait été pris en otage par des hommes armés qui le dirigeraient vers l’Iran ».
D’après le site spécialisé MarineTraffic, le navire transporte de l’asphalte et du bitume, et se rendait à Sohar, un port du nord du sultanat d’Oman, pays voisin des Emirats et séparé de l’Iran par le détroit d’Ormuz.
Les circonstances de ces incidents au large des côte de Fujairah sont pour l’heure « peu claires ».
Puis cette même source a affirmé qu’un Airbus C-295MPA de la Royal Air Force d’Oman, un avion de patrouille maritime, survolait la zone où se trouvaient les navires, selon les données de FlightRadar24.com.
Nouvelle version un peu plus tard toujours diffusée par ces même médias: le navire Golden Brilliant aurait été attaqué par une mine maritime ou un drone!
Ces nouveaux incidents interviennent quelques jours après l’attaque du pétrolier israélien au large d’Oman qui a fait deux morts.
‘Israël’ et la Grande Bretagne ont accusé l’Iran d’être à l’origine de l’attaque mais aucune revendication n’a été faite.