L’envoyé de l’ONU pour le Yémen Martin Griffiths qui s’était rendu à Téhéran le dimanche 7 février a transmis une lettre de l’administration américaine à l’Iran.
Des sources de la télévision libanaise d’information Al-Mayadeen ont rapporté qu’elle comporte une offre à Téhéran lui proposant de «cesser son soutien à Sanaa en échange de l’arrêt du soutien de Washington à l’Arabie saoudite».
Ce à quoi Téhéran a répondu en informant Griffiths qu’il n’interviendra pas avec Sanaa à moins que les combats ne cessent et que le siège ne soit levé.
Toujours selon les sources d’al-Mayadeen Tv, Téhéran a transmis le point de vue du gouvernement de Sanaa selon lequel « l’Arabie saoudite devrait arrêter complètement ses opérations ». De plus, Riyad devrait faire partie de la table des négociations concernant les indemnisations et la reconstruction, a réclamé Sanaa. Ainsi que la reconnaissance de la légitimité de son autorité
Quant à Griffiths, il a proposé une initiative à deux étapes: la première étant d’arrêter la guerre et de fournir de l’aide, et la deuxième comprend des négociations qui conduisent à un gouvernement conjoint après deux ans.
Alors que l’Iran a proposé une fusion entre son initiative et celle de Griffiths en termes de négociations et de formation d’un gouvernement en deux ans, selon les sources d’al-Mayadeen.
Lors de sa rencontre ce lundi 8 février avec M. Griffiths, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a confirmé la volonté de Téhéran de soutenir tout rôle efficace des Nations Unies afin de résoudre la crise au Yémen.
L’Iran avait auparavant salué la décision du président américain Joe Biden de mettre fin au soutien des États-Unis aux opérations offensives dans la campagne militaire menée par l’Arabie saoudite contre le Yémen comme « un pas pour corriger les erreurs précédentes».
Source: Médias