Le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, a jugé jeudi « inacceptable » qu’on puisse tenter d’influencer une élection nationale depuis l’étranger, au moment où la Russie de Vladimir Poutine est dans le viseur du renseignement américain pour accusation d’ingérence dans l’élection remportée en novembre par Donald Trump.
« Nous sommes bien sûr préoccupés par la cybersécurité », a dit M. Stoltenberg, interrogé lors d’une conférence de Bruxelles sur les accusations de piratages informatiques russes visant à saper la présidentielle américaine.
Et d’ajouter: « toute tentative pour intervenir ou influencer une élection nationale depuis l’extérieur est inacceptable, et c’est aussi pourquoi l’Otan s’efforce vraiment de renforcer sa cyberdéfense ».
Ce thème est une des grandes « priorités » du moment pour l’Alliance atlantique, a soutenu son chef.
Selon un rapport publié le 6 janvier par les services de renseignement américains, l’objectif de la campagne russe de désinformation et de piratages était de saper le processus démocratique américain, d’affaiblir une éventuelle présidence Clinton, et d’augmenter les chances de victoire de M. Trump en dénigrant Hillary Clinton.
Le Kremlin a démenti avoir voulu favoriser l’élection de Donald Trump au détriment d’Hillary Clinton.
Avec AFP