L’administration de Donald Trump aurait évoqué la possibilité de mener la première explosion expérimentale d’arme nucléaire américaine depuis 1992, mettant fin à un moratoire de plusieurs décennies, a rapporté vendredi 22 mai le Washington Post, citant un haut responsable de cette administration.
Selon cette source, relayée par les médias israéliens, l’idée aurait été soulevée le 15 mai, lors d’une réunion de hauts fonctionnaires représentant les principales agences de sécurité nationale, à la suite d’allégations à la Maison Blanche selon lesquelles la Russie et la Chine mèneraient des essais nucléaires à faible rendement – une affirmation qui n’a pas été étayée par des preuves accessibles au public et qui a été démentie par les deux pays.
Le haut responsable aurait également confié au journal, sous couvert d’anonymat, que démontrer à Moscou et à Pékin que les États-Unis sont en mesure d' »exécuter des essais rapides » pourrait s’avérer utile dans le cadre de négociations, tandis que Washington envisagerait un accord trilatéral pour réguler les arsenaux des plus grandes puissances nucléaires.
Aucune décision n’a toutefois été prise, affirme le quotidien qui indique par ailleurs que selon un second témoin de la réunion, d’autres mesures ont été discutées pour répondre aux soi-disant menaces posées par la Russie et la Chine.
Le Conseil de sécurité nationale a refusé tout commentaire, a précisé le Washington Post.
