Le gouvernement chinois a révoqué mercredi les accréditations de trois journalistes du Wall Street Journal après que le journal de New York ait refusé de s’excuser pour la publication d’un article d’opinion dont le titre définissait le pays asiatique comme « le vrai malade de l’Asie », rapporte l’agence de presse Reuters.
« Le peuple chinois n’accueille pas les médias qui publient des déclarations racistes et attaquent malicieusement la Chine », a déclaré à la presse le porte-parole du Ministère chinois des Affaires Étrangères, Geng Shuang.
Selon Geng, Pékin a déposé plusieurs plaintes concernant le contenu de l’article, publié le 3 février, qu’ils accusent de racisme et de dénigrer les efforts des autorités pour lutter contre l’épidémie de coronavirus. Cependant, a-t-il dit, les médias n’a pas présenté d’excuses ni lancé d’enquête sur l’affaire.
Le journal a déclaré que le reporter en chef adjoint Josh Chin et les reporters Chao Deng et Philip Wen avaient reçu l’ordre de quitter le pays dans les cinq jours. Ching et Deng sont des ressortissants américains, tandis que Wen est australien.
Les journalistes étrangers ne peuvent pas travailler sur le territoire chinois ou obtenir un permis de séjour sans l’accréditation accordée par le gouvernement.
Ce conflit survient après que les autorités de Washington aient annoncé mardi qu’elles allaient traiter cinq médias chinois gérés par l’État comme s’il s’agissait de missions diplomatiques étrangères, les obligeant à enregistrer leurs travailleurs et leurs biens sur le territoire américain auprès du Département d’État.
Sources: RT espanol; traduit par Réseau international