Depuis que la crise entre l’Iran et les Etats-Unis s’est exacerbé, force est de constater que les responsables de l’administration Trump envoient des messages qui peuvent paraitre contradictoires.
On l’a constaté dans la différence ente le discours belliqueux véhiculé par le conseiller à la Sécurité du président américain, John Bolton, et celui qui a été prôné par Donald Trump qui a récusé toute velléité de faire la guerre.
Et ce double langage continue sur le thème de l’envoi de troupes américaines supplémentaires au MO : entre des informations quit font état d’une demande américain d’un redéploiement américain dans les pays du Golfe, au moment où des responsables du Pentagone affirment qu’il n’est pas question d’envoyer des troupes supplémentaires.
La première information a été relayée par les journaux saoudiens, selon lesquels le royaume saoudien et d’autres Etats du golfe ont donné leur feu vert à une demande des Etats-Unis en vue de redéployer leurs forces dans les eaux du Golfe et sur leur sol.
Des sources ont fait état pour les médias saoudiens de nouveaux accords bilatéraux ayant été conclus entre Washington et plusieurs capitales golfiques en vue de ce redéploiement, rapporte le site en ligne qatari Watanserb, avec pour but affiché de dissuader l’Iran contre toute escalade militaire ou contre toute attaque contre ces pays ou les intérêts américains.
Quant à la seconde information, laquelle provient du journal américain Times, elle a rapporté à la foi de trois hauts responsables au sein du Pentagone qu’il n’existe aucun plan destiné à déployer des forces de grande envergure dans la région du Golf.
Ces responsables qui, selon le journal, participent aux missions de planification et de supervision militaire au Moyen-Orient ont aussi assuré qu’il n’y a aucun plan exécutif destiné à une confrontation avec l’Iran.
Ce double langage relayé par les médias ne saurait être anodin. Son effet le plus manifeste est de dissimuler les réelles intentions de Washington. Force est de constater que du côté des Iraniens, ces derniers eux aussi soufflent le chaud et le froid. Tout en assurant que les USA n’oseront pas déclencher une guerre, il clament haut et fort qu’ils sont prêts à la guerre.
Source: Divers