Des négociations ont eu lieu entre les Etats-Unis et la milice wahhabite terroriste Daech et se sont soldées par un échec, a révélé Qassem Mosleh, un dirigeant des Hachd al-Chaabi, la force militaire formée des éléments volontaires irakiens pour lutter contre Daech.
« L’armée américaine et les Forces démocratiques syriennes soutenues par les Américains ont échoué dans leurs négociations avec le groupe criminel Daech en vue d’un retrait des régions de Hajine, Al-Baghouz al-Tahtani et al-Foukani , situées à la frontière avec l’Irak et où se combat un grand nombre de daechistes arabes et étrangers », a indiqué M. Mosleh pour le site d’information irakien al-Maaloumah.
Selon lui les pourparlers avaient été entamés depuis deux semaines. « Elles ont échoué lorsque les Américains ont proposé à ces éléments de se rendre en échange de transférer leurs familles et de faire entrer des denrées alimentaires dans leurs régions », a-t-il poursuivi.
Depuis début décembre 2018, seuls quelques 38.000 personnes, principalement des familles de jihadistes, ont fui la zone des combats a ord-est de la province syrienne de Deir Ezzor, selon l’OSDH.
D’après le responsable des Hachd, C’est la raison pour laquelle la bataille fait rage depuis, et que les avions de la Coalition internationale menée par les USA bombardent les familles civiles assiégées dans cette région.
Le Lundi, des bombardements avaient tué et blessé plus de 80 civils. 7 enfants figurent parmi les tués, indique Sana. Selon laquelle Le gouvernement syrien a accusé la Coalition de crimes contre l’humanité et saisi les Nations Unies et le Conseil de sécurité via deux missives, demandant aux pays qui participent à la coalition de reconsidérer leur participation.
Avancée lente
Sur le terrain, et depuis le lancement de l’offensive finale le samedi 9 février, l’avancée des FDS est plutôt lente, constate l’AFP, en raison de la résistance farouche que leur livrent les daechistes pour défendre leur ultime réduit dans le pays. Et Malgré un bombardement intensif, depuis les airs par les avions américains, et terrestre depuis l’artillerie française.
Avec leurs tireurs embusqués, des attaques kamikazes et des contre-offensives, les 500 à 600 jusqu’au-boutistes de l’EI, retranchés dans une zone allant du village de Baghouz à la frontière irakienne, rendent difficile la progression des FDS, estime l’AFP.
Selon l’observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), une tribune médiatique de l’opposition syrienne pro occidentale siégeant à Londres, la lenteur de la progression est dû au fait qu’elle se déroule dans des zones agricoles découvertes qui prêtent le flanc aux tireurs embusqués de l’EI, et que des mines sont enfouies dans tout le secteur.
Source: Divers