Les dirigeants et médias israéliens ne cessent d’accroitre les révélations sur leurs contacts avec les pays arabes. Le chef du Mossad s’est rendu en Arabie aussitôt après l’accord iranien sur le nucléaire. L’Arabie a en outre présenté, durant cette période, un plan de paix entre Israéliens et Palestiniens.
Le chef du Mossad à Ryad
Citant des diplomates occidentaux, la télévision israélienne Channel 13 a rapporté que les relations entre Israël et l’Arabie se sont nettement améliorées à la fin de l’an 2013, notamment à l’issue de la conclusion de l’accord sur le nucléaire entre l’Iran et les grandes puissances.
Et de poursuivre: le chef du Mossad à cette époque, Tamir Pardo, s’est rendu (début 2014) à Ryad plusieurs semaines après la conclusion de l’accord nucléaire.
Et d’indiquer : « Les Saoudiens, qui étaient préoccupés d’un rapprochement entre les Etats Unis et l’Iran, ont considéré qu’Israël reste le plus fort partisan contre l’Iran. Raison pour laquelle, Ryad a accepté d’accueillier ce haut dirigeant saoudien (chef du Mossad).
Plan de paix saoudien
Par ailleurs, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu aurait rejeté une initiative de paix saoudienne présentée lors d’une réunion secrète après la guerre de Gaza en 2014, ont rapporté mardi les médias israéliens.
La décision de Netanyahu a précipité une crise entre l’entité sioniste et l’Arabie saoudite qui n’a pris fin qu’après la mort du roi Abdallah en 2015, a déclaré la chaîne de télévision israélienne Channel 13.
Depuis 2002, l’Arabie saoudite est le principal soutien de l’Initiative de paix arabe, qui envisage la normalisation des relations entre ‘Israël’ et les États arabes si un accord sur une solution à deux États dans le conflit israélo-palestinien était trouvé.
Selon Channel 13, Netanyahu aurait rencontré le conseiller Bandar ben Sultan, ministre de la Sécurité nationale saoudien, dans un pays tiers non divulgué.
Bandar ben Sultan aurait déclaré à Netanyahu que Riyad souhaitait une fois de plus relancer le processus de paix, le présentant comme un moyen de créer une alliance régionale contre l’Iran.
Netanyahu n’a toutefois pas souhaité faire de compromis sur certains points du plan saoudien, décrit comme une simple réactualisation de l’initiative de 2002.
L’Arabie saoudite et ‘Israël’ n’ont toujours pas de relations diplomatiques publiques, mais l’amélioration de leurs liens s’est accélérée au cours des dernières années sous prétexte de plusieurs intérêts communs.