La visite du président américain pour la base Aïn Assad en Irak a révélé l’ampleur de la présence militaire américaine dans ce pays.
C’est du moins l’avis du député et membre de la Commission de Défense et de Sécurité au sein du Parlement irakien Karim Aliwi, selon lequel il y aurait au moins 15 mille militaires dans cette base et non pas des conseillers.
« Trump a traversé des milliers de kilomètres pour venir à bord d’un avion en pleine nuit visité la base Aïn al-Assad. Non pas parce qu’il y a des conseillers mais parce que cette base compte quelque 15 milles combattants américains militaires », a-t-il déploré, rapporte l’agence iranienne Fars News.
Selon lui, les sièges américains se trouvant sur le sol irakien que ce soit dans le Kurdistan, à Mossoul ou Al-Anbar sont tous des bases militaires illégitimes.
M. Aliwi a rappelé que les accords stratégiques conclus entre l’Irak et les Etats-Unis stipulent la présence de conseillers en nombre limité afin d’entrainer les forces armées irakiennes et leur fournir l’aide logistique nécessaire.
Il a révélé qu’au sein du Parlement il y a une tendance afin d’exiger le retrait des forces américaines surtout que leur présence est illégale.
Le 26 décembre dernier, lors de sa visite pour la première fois à cette base située à al-Anbar, M. Trump y a déclaré qu’il n’existe aucun plan pour retirer ses forces de ce pays.
Depuis leur invasion de l’Irak, les Etats-Unis utilisent différentes stratagèmes pour y garder leurs forces. L’un d’entre eux étant d’avoir une raison pour justifier leur présence. Ils sont accusés d’avoir joué un rôle décisif dans la création de la milice wahhabite Daech, d’autant que son fondateur Abou Bakr Al-Bagdadi avait été séquestré dans un de leurs camps. La lutte contre ce groupe takfiriste jihadiste a été la principale raison arguée par Washington pour promouvoir le retour de ses troupes dans ce pays en 2014. Elles l’avaient quitté en 2011 lors du mandat du Premier ministre Nouri al-Maliki qui a refusé les conditions de l’administration de Barak Obama pour leur préservation en Irak.
Source: Divers