L’Algérie plaide pour une réforme des structures et du mode de fonctionnement de la Ligue des États arabes pour qu’elle puisse relever les défis auxquels sont confrontés ses pays membres, a affirmé le 8 octobre le ministre algérien des Affaires étrangères.
Dans son état actuel, la Ligue des États arabes est une organisation totalement inefficace, et il est impératif de s’atteler à la réforme de ses structures et de son mode de fonctionnement afin qu’elle puisse défendre les intérêts de ses membres, a lancé le 8 octobre Abdelkader Messahel, le ministre algérien des Affaires étrangères, lors de son passage sur la chaîne 1 de la Radio nationale, à l’occasion de la célébration de la Journée de la diplomatie algérienne.
La Ligue des États arabes est «actuellement incapable de proposer des solutions, ouvrant ainsi la voie à l’imposition de solutions externes aux conflits dont souffrent certains de ses pays», a indiqué M.Messahel, en réitérant l’appel de l’Algérie à une réforme de cette organisation régionale.
En effet, lors des travaux de la 150e session ordinaire du Conseil de la Ligue au niveau des ministres des Affaires étrangères, le 11 septembre, au Caire, le diplomate algérien a appelé à la révision des bases, structures et méthodes de travail de l’organisation «pour mieux s’adapter aux derniers développements survenus dans la région et en vue de faire primer les intérêts suprêmes de la Nation arabe face aux dangers qui la guettent».
Tout en rappelant que les défis régionaux et internationaux qui ont impacté la succession des événements dans le monde arabe et son environnement direct «ont été à l’origine de changements violents sur la scène arabe et ont offert un terreau favorable au pullulement des menaces terroristes», le ministre algérien a appelé à «la mise au point d’une nouvelle voie permettant de définir les point faibles de l’action arabe commune en vue d’y remédier».
Abordant dans le même sens, lors de la même émission de radio, le chef de la diplomatie algérienne a évoqué la question relative à la réforme l’Onu, au niveau de son Conseil de sécurité et de son Assemblée générale, «à laquelle l’Algérie est très attachée».
Source: Sputnik