L’armée syrienne a intensifié, vendredi 17 août dans l’après-midi, sa pression sur les terroristes, installés le long de l’axe Idlib-Hama.
Secondée par ses alliés des Forces de défense nationale, l’armée syrienne a lancé une offensive en tirant plusieurs missiles en direction des fiefs de Jaych al-Ezzah à Kafr Zita et à al-Lataminah, dans le nord de Hama.
L’armée syrienne et ses alliés attaqueront également les fortifications et de Jaych al-Ezzah non loin de la ville de Markabah.
Selon une source militaire sur place, l’armée syrienne a réussi à détruire au moins deux tranchées et une base appartenant à Jaych al-Ezzah.
Dans le même temps, l’armée syrienne a intensifié ses attaques contre les positions de terroristes dans les villes d’Umm Khakhaleel, de Khuwayn al-Kabir, de Tal Mari et de Tal Sheikh.
L’attaque visait spécifiquement les terroristes de Tahrir al-Cham qui construisaient de nouvelles tranchées et déposaient aussi des mines le long de l’axe Hama-Idlib.
L’armée syrienne est impliquée, depuis cinq jours, dans une bataille destinée à déloger les terroristes de l’axe Hama-Idlib. Elle a jusqu’ici réussi à détruire plusieurs positions appartenant aux terroristes.
Les Patriot turcs à Idlib
Parallèlement, la Turquie aurait décidé d’installer des batteries antiaériennes près de ses postes de contrôle dans le nord de la Syrie pour empêcher l’armée syrienne de mener des opérations à Idlib.
Yassin Oktaï, conseiller du président turc Recep Tayyip Erdogan, a prétendu qu’Ankara ne permettrait pas à l’armée syrienne d’entamer des opérations militaires dans la province d’Idlib, au nord-ouest de la Syrie, a rapporté Fars News.
« La Turquie fera son possible pour empêcher une opération militaire à Idlib », a affirmé le conseiller d’Erdogan au journaliste du quotidien turc Yeni Safak.
En prétendant que l’armée syrienne ne pouvait pas bombarder les civils sous prétexte de lutter contre un groupe terroriste (le Front al-Nosra), le conseiller turc a précisé qu’Ankara ne resterait pas indifférent face à de tels agissements.
Jeudi 16 août, le journal arabe Raï al-Youm a prétendu qu’une rencontre avait eu lieu entre les officiers turcs et des personnalités des villages et des cités du Rif sud d’Idlib et du Rif nord de Hama, au cours de laquelle la prise de position d’Ankara concernant les zones de désescalades a été expliquée.
« Les officiers turcs ont annoncé que des systèmes de défense antiaérienne seraient installés aux points de contrôle de l’armée turque dans cette région pour faire face à toute intervention aérienne syrienne », a indiqué Raï al-Youm.
Ankara aurait renforcé ses postes de contrôle dans le nord de la Syrie en y multipliant le nombre de ses forces.
Les terroristes de Tahrir al-Cham ont pour leur part menacé que tout aéronef qui entrerait dans le ciel du nord de la Syrie serait abattu.
De leur côté, des sources dignes de foi ont annoncé que les terroristes de Tahrir al-Cham à Idlib et dans sa banlieue étaient en état d’alerte. Ces terroristes sont équipés de munitions et d’armes qui leur sont parvenues via la frontière turque.
Source: Avec PressTV