Après le retrait américain de l’accord nucléaire iranien et sa décision de réimposer des sanctions, la coopération commerciale avec la République islamique devient de plus en plus difficile pour les entreprises européennes, a écrit Sputnik.
Le journal allemand Handelsblatt a rapporté que les principales institutions financières allemandes éviteraient de faire des affaires avec l’Iran de peur des amendes de violation des sanctions américaines.
Par exemple, les grandes banques du pays, Deutsche Bank et Commerzbank, ont cessé de travailler avec Téhéran après avoir reçu de lourdes amendes en 2015 pour leurs transactions avec l’Iran, et d’autres pourraient les suivre.
Cependant, les petites banques sont impatientes de profiter de l’opportunité et continuent de coopérer avec l’Iran malgré la menace imminente de sanctions, écrit le média.
« Nous continuerons à servir nos clients », a déclaré Patrizia Melfi, directrice des affaires internationales du « Centre international de compétences » (KCI) établi par six caisses coopératives allemandes, cité par l’AFP.
Dans le même temps, la banque centrale allemande a noté que rien n’a encore changé dans la coopération avec l’Iran jusqu’à présent.
« Seul le régime de sanctions de l’Union européenne sera décisif », a déclaré la Bundesbank à l’AFP, ajoutant qu’il reste à voir quelle décision Bruxelles va prendre.
Selon Sputnik, suite à la décision de Trump de se retirer de l’accord nucléaire et de réimposer des sanctions à Téhéran, ainsi que des sanctions secondaires sur les pays ayant travaillé avec l’Iran, les entreprises faisant affaire avec le pays doivent être prudentes afin de ne pas être soumises aux restrictions américaines.
Source: Médias