Dans le cadre de sa politique de normalisation avec l’ennemi israélien, l’Arabie saoudite participe au financement d’un programme marocain d’achat de drones US d’espionnage, de surveillance et de reconnaissance , en utilisant de la technologie militaire israélienne, a rapporté l’agence d’informations iraniennes Farsnews.
En effet, selon le site internet Intelligence Online, « Rabat est sur le point de conclure un accord, dans lequel le fabricant d’armes américain Raytheon devrait équipé quatre drones militaires, sachant que la compagnie israélienne Elta Systems, fait partie du contrat de manière cachée ».
Elta Systems est une filiale d’Israel Aerospace Industries , choisie par l’administration du président américain Donald Trump pour participer dans la construction du mur à la frontière américano-mexicaine.
Elta Systems a pour mission d’équiper les drones d’espionnage d’instruments militaires offensifs et de systèmes d’interception des informations, qu’il s’agisse de communications privées ou à travers des équipements de renseignement électronique non utilisés directement dans les communications. Et ce, pour neutraliser les défenses aériennes ennemies.
Afin de garantir la conclusion de l’accord , les Etats-Unis, qui soutiennent de plus en plus le Maroc, sont prêts à accepter le transfert de hautes-technologies de renseignement, d’écoute et de reconnaissance, sachant que cette technologie est plus moderne que celle qui a été promise à l’Algérie par les USA.
A noter, que les Etats-Unis ont récemment retiré leur offre de fournir à l’Algérie de la technologie de renseignement, d’espionnage et de reconnaissance made in Raytheon, sous prétexte que cela nécessite la conversion des drones de type Beechcraft 1900 en drones espions. Ce qui pourrait inciter l’Algérie à aller en Italie pour acheter des drones de type Alleenia Mac 27 pour en faire des drones espions.
Ce qu’il faut retenir, c’est que le financement du projet marocain sera soutenu par les pays du Golfe alliés au Maroc , notamment l’Arabie Saoudite et les EAU.
Riyad a hâte d’augmenter son aide à Rabat, qui a facilement accepté de participer à la guerre menée il y a plus de deux ans contre le Yémen.
Le financement de ce projet sera officiellement annoncé par ce qui est appelé « la Coalition islamique contre le terrorisme » créée par le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman.
D’autre part, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis se sont engagés à financer la force frontalière conjointe des cinq pays sahéliens (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) voisins de l’Algérie.
Source: Médias