Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi le rappel pour « consultations » de l’ambassadeur de son pays à l’Unesco, à la suite d’un nouveau vote sur les lieux saints islamique à Jérusalem (AlQuds occupée).
« Le théâtre de l’absurde se poursuit, j’ai décidé de rappeler notre ambassadeur à l’Unesco pour consultations et nous allons décider des mesures à prendre face à cette organisation », a indiqué un communiqué du bureau du Premier ministre.
Une commission de l’Unesco a adopté mercredi une décision déplorant « les fouilles illégales » des autorités d’occupation israéliennes dans la Vieille ville de Jérusalem, évoquant la mosquée AlAqsa, au grand dam de l’entité sioniste qui la nomme « Mont du Temple », un site présumé juif, ont indiqué des participants à l’AFP.
La commission du patrimoine qui comprend 21 Etats membres a adopté par consensus ce texte proposé par le Koweït, le Liban et la Tunisie, qui déplore les « dommages » et « fouilles illégales » commis par l’entité sioniste dans la Vieille ville (AlQuds) et lui demande de respecter le statu quo sur les lieux saints, selon le projet dont l’AFP a eu copie.
Le nouveau vote de mercredi est intervenu huit jours après une autre résolution du Conseil exécutif de l’organisation sur le même thème qui avait déjà provoqué la colère de l’occupation israélienne.
Ce texte portait sur la protection du patrimoine culturel palestinien, mais selon l’entité sioniste il nie tout lien entre les juifs et la ville sainte d’AlQuds. « Israël » avait dans la foulée suspendu sa coopération avec l’Unesco.
Le vote a eu lieu à bulletin secret: 10 voix pour, deux contre et huit abstentions. Les 21 membres actuels de la commission sont: l’Angola, l’Azerbaïdjan, le Burkina Faso, la Croatie, Cuba, la Finlande, l’Indonésie, la Jamaïque, le Kazakhstan, le Koweït, le Liban, le Pérou, les Philippines, la Pologne, le Portugal, la République de Corée, la Tanzanie, la Tunisie, la Turquie, le Vietnam, le Zimbabwe.
Cette commission a notamment pour but d’allouer une assistance financière en fonction des demandes des Etats parties et examine les rapports sur l’état de conservation des sites inscrits. Elle décide aussi d’inscrire les sites sur la Liste du patrimoine mondial en péril, précise le site internet de l’UNESCO.
Ces derniers jours, le ministère israélien des Affaires étrangères avait multiplié les navettes diplomatiques pour obtenir que les 21 pays membres de la commission votent contre la résolution, selon des sources israéliennes citées par Ynet.
Source: Divers