L’ancien directeur de campagne de Donald Trump, Paul Manafort, est visé par 12 chefs d’inculpation, dont complot contre les Etats-Unis, blanchiment, fausses déclarations et non déclarations de comptes détenus à l’étranger, a annoncé le porte-parole du procureur spécial de l’enquête russe.
M. Manafort, qui s’est rendu lundi au bureau du FBI du Washington, pourrait être présenté à la justice dans la foulée, a précisé Peter Carr, le porte-parole de Robert Mueller, rapporte l’AFP.
Selon le New York Times, le nom de Rick Gates, associé de Paul Manafort, apparaît sur des documents de sociétés domiciliées à Chypre et par lesquelles Paul Manafort aurait reçu des paiements en provenance d’Europe de l’Est.
Donald Trump a rapidement réagi sur son compte Twitter en écrivant : «Désolé, mais c’était il y a des années, avant que Paul Manafort ne fasse partie de la campagne.» «Il n’y a PAS DE COLLUSION», a-t-il encore tweeté.
Selon le média russe RT, la chaîne CNN avait annoncé le 27 octobre 2017 qu’un grand jury fédéral avait approuvé les premières inculpations dans l’enquête du procureur spécial Robert Mueller. Les rumeurs allaient bon train pendant le week-end à Washington sur les personnes ciblées par ces inculpations et l’imminence de possibles arrestations.
Robert Mueller, nommé le 17 mai 2017, a pour mission d’enquêter sur l’existence d’une éventuelle collusion entre la Russie et l’équipe de campagne de Donald Trump, mais il a également le pouvoir de remonter toute piste émanant de ses investigations.
Paul Manafort et son associé pourraient ainsi être les premières personnes mises en examen dans le cadre de la collusion supposée entre l’équipe de campagne de Donald Trump et la Russie, conclut RT.
Source: Divers