Lors d’une rencontre jeudi à Damas avec le président syrien par intérim, Ahmad al-Charaa, l’envoyé américain en Syrie, Tom Barrack, a déclaré que Washington « souhaite la paix entre la Syrie et Israël ».
La visite de Barrack marque la première visite officielle d’un responsable américain en Syrie depuis la fermeture de l’ambassade américaine en 2012, un an après le début de la guerre. Il a hissé le drapeau américain sur la résidence de l’ambassadeur américain dans la capitale syrienne en présence du ministre syrien des Affaires étrangères.
Également ambassadeur des États-Unis en Turquie, Barrak a déclaré que Washington « souhaite la paix entre la Syrie et Israël, et que le problème entre eux est résoluble, mais qu’un dialogue doit être engagé ».
Il a exprimé sa conviction qu’il est « nécessaire de commencer par un pacte de non-agression et de discuter des frontières ».
Barak a également assuré que le président américain Donald Trump « a l’intention de retirer la Syrie de la liste des États soutenant le terrorisme ».
« L’intention des États-Unis et la vision du président sont de donner une chance à ce jeune gouvernement sans ingérence », a-t-il dit.
Selon lui, « l’armée américaine a accompli 99 % de sa mission de lutte contre Daech avec brio ».
Dans une publication publiée dimanche sur son compte X, Barrack a déclaré que « la porte de la paix s’est ouverte » avec la chute de l’ancien régime en Syrie.
Il a ajouté qu’en levant les sanctions, les États-Unis « ont permis au peuple syrien d’ouvrir enfin cette porte et de découvrir la voie vers une prospérité et une sécurité renouvelées ».
Il y a quelques jours, cinq sources ont rapporté pour l’agence Reuters que des rencontres directes ont eu lieu entre des responsables israéliens et syriens afin d’apaiser les tensions à leur frontière commune et d’éviter une escalade militaire.
Source: Média