Le think tank américain » Défense de la démocratie » se penche dans l’une de ses dernières publications sur les capacités militaires de plus en plus larges du Hezbollah et écrit : » Il serait souhaitable que les Etats-Unis surveillent de très près les agissements de troupe du Hezbollah sur différents champs de bataille et sur tout le trafic d’armes de l’Iran à destination de ce mouvement »
L’article qui s’intitule » Comment neutraliser le Hezbollah? » affirme : « Le Hezbollah libanais incarne la réussite de la mission que s’était fixée la révolution iranienne de 79, celle d’exporter son message hors de ses frontières. Le Hezbollah dispose d’un groupe de combattants qui croient en une même idéologie. A la lumière de son efficacité, on est enclin à donner bien raison au Commandant de l’unité Al-Qods iranienne, le général Qassem Suleimani lorsqu’il a dit en 2015: « Notre révolution s’exporte dans toute la région »
» Les forces qui représentent l’Iran en Irak, en Syrie, en Palestine, au Yémen sont d’une redoutable efficacité. Mais le Hezbollah demeure de loin le bras le plus puissant de l’Iran dans toutes les guerres par procuration que livre la République islamique à ses adversaires. C’est un groupe qui détient un arsenal balistique et qui maintient une présence occulte ailleurs, dans d’autres régions. Ces combattants sont présents là où l’Iran cherche à étendre son influence. Certes en Syrie, le Hezbollah a perdu beaucoup de combattants mais il conserve sa puissance de feu et sa nuisibilité ».
Plus loin dans son article, le think tank s’interroge : » Mais quels sont les moyens dont disposent les Etats-Unis pour contrer le Hezbollah? Les sanctions évidemment qui pourront être imposées aux membres du Hezbollah et à leurs soutiens financiers partout dans le monde. Il est souhaitable que les Etats-Unis collaborent avec leurs partenaires régionaux (pays arabes du golfe Persique?) pour surveiller de près les agissements, les déplacements des combattants du Hezbollah dans les régions où ces derniers opèrent. Par ailleurs, il faudrait imposer un contrôle bien plus strict au trafic d’arme à destination de ce mouvement. Pour ce faire, les compagnies aériennes iraniennes devront être soumis aux pressions ».
Le think tank lance ensuite un nouveau chantier pour le futur président des Etats-Unis et écrit : » Après l’accord nucléaire de 2014, les soutiens de l’Iran se sont renforcés à travers toute la région. Le Hezbollah en fait aussi partie. Il faudrait que le prochain locataire de la Maison-Blanche fasse plus d’attention. Il faudrait une nouvelle action euro-américaine pour contrer cette nouvelle menace »
Les Etats-Unis et les pays du Conseil de Coopération du golfe Persique imposent depuis 2015 un train de sanctions financières contre le Hezbollah, l’un des rares groupes politique et militaire au monde à avoir vaincu militairement Israël et à se battre contre les terroristes takfiristes. Les plans que trament les Etats-Unis contre la « Résistance libanaise » et qui s’expriment à travers les articles et les publications de ce genre montrent bien à quel point le pensée de la Résistance contrecarre les velléités hégémoniques des grandes puissances.
Avec Press TV