Un tribunal d’Istanbul a émis des mandats d’arrêt contre 125 policiers de la préfecture de police d’Istanbul, dans l’enquête sur le putsch avorté du 15 juillet, a rapporté ce mardi l’agence de presse progouvernementale Anadolu.
Les 125 policiers, dont 30 commissaires, sont accusés d’avoir fait usage de la messagerie cryptée Bylock, qui était, selon les autorités turques, l’outil de communication des putschistes.
Ankara accuse le prédicateur Fethullah Gülen exilé aux Etats-Unis d’avoir fomenté la tentative de putsch de la mi-juillet, qui a fait plus de 270 morts et des milliers de blessés.
Les autorités turques ont lancé une vague de purges après la tentative de coup d’Etat pour chasser tous les sympathisants présumés de M. Gülen. Médias, magistrature, police, milieu pénitentiaire, armée, éducation…
Tous les secteurs sont concernés par ces purges d’une ampleur inédite, dans lesquelles 32.000 personnes ont été arrêtées, selon un bilan annoncé fin septembre.
Pas moins de 12.000 policiers ont été mis à pied dans le cadre de ces purges, avait annoncé la police le 4 octobre.
Source: AFP